Pourquoi un énième ouvrage sur la bourse, sur un sujet ô combien récurrent, domaine où il existe une pléthore d’écrits ? Tout simplement parce que j’ai voulu modestement transmettre une expérience de plus de vingt années et sortir des chemins battus empruntés par de nombreux auteurs, au demeurant fort intéressants et compétents. Au lieu d’aborder ce thème, aujourd'hui d’une actualité brûlante (août 2001), de façon classique et neutre, je le fais sous un angle et avec un esprit très critique, au fur et à mesure des chapitres, à la lumière des évènements récents : krach des technologiques ou crises financières en Asie et en Amérique du Sud sans oublier les pays d’Europe de l’Est et du Moyen Orient ... et l’émergence d’une bulle financière outre-atlantique. En février 2000, alors que la trame du livre voyait le jour et que je commençais à rédiger la partie centrale de l’ouvrage, axée sur les crises et la spéculation, nous atteignions le paroxysme de l’aberration matérialisé par la survalorisation des valeurs de la Nouvelle économie. Il semblait évident que les marchés avaient été beaucoup trop loin et que le couperet allait tomber…Lors des réunions que j’ai organisées en mars 2000, j’ai progressivement averti mon auditoire que nous allions au devant du premier grand krach des technologiques… Courant avril en plein krach, j’ai renouvelé mes avertissements avec le sentiment que le pire était à venir et que la descente aux enfers ne faisait que commencer malgré le feu sacré de certains analystes et leur croyance immodérée dans la New Economy.