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La persistance du plafond de verre dans les entreprises françaises tient au cumul de résistances sociales et organisationnelles (effets de structure) et de freins relationnels (effets de réseau) qui entravent, limitent et retardent l’insertion professionnelle et l’avancement des femmes-cadres. Ces barrières créent des distorsions systémiques à caractère sexiste qui nuisent à l’épanouissement personnel et professionnel ainsi qu’au bien-être au travail des cadres-femmes, tout autant qu’elles peuvent affecter la performance globale des organisations. Au final, elles favorisent la perpétuation et la reproduction d’inégalités sociales sur base genrée.Cet article se penche sur les freins relationnels faisant offense à la progression méritocratique des cadres-femmes au sein des entreprises françaises. Il esquisse des propositions managériales destinées à favoriser le franchissement du plafond de verre, centrées sur le développement de dispositifs organisationnels à substrat relationnel, tels le mentoring et les réseaux affinitaires.

The persistency of the glass ceiling in French organizations is produced by the accumulation of societal and organizational resistances (structure effect) and of relational bias. It hampers, limits and delays women’s professional insertion and career advancement. These barriers create some sexist systemic distortions, which harm women’s personal and professional blooming and affect their well-being at work. Furthermore, they can affect the overall performance of the organizations and eventually support the perpetuation and the reproduction of gender-based social inequalities.This paper addresses the relational bias (network effect) obstructing the meritocratic progression of women managers in the French companies. It draws several managerial propositions, aimed to sustain the overtaking of the glass ceiling, enlightening the strategic role of relationally-based organizational initiatives, such as mentoring and affinity networks development.