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Le présent article explore la possibilité que le dessin de représentation de l’espace puisse être constitué en une donnée à même de révéler des apprentissages spatiaux des élèves. En s’appuyant sur différents cadres théoriques en didactique de la géographie, en géographie, en psychologie, en sciences de l’éducation, une méthode d’analyse des données produites a été élaborée et testée dans le cadre d’une recherche menée dans dix écoles de territoires différents sur 241 élèves en pré et post test. Les résultats montrent une amélioration indéniable des apprentissages spatiaux des élèves à l’issue d’une ingénierie didactique co-construite avec les enseignants et questionne ainsi la pertinence de cette donnée.

This article explores the possibility that the drawing of spatial representation constitutes data that can reveal students’ spatial learning. Drawing on different theoretical frameworks in geography didactics, geography, psychology and educational sciences, a method of data analysis was developed and tested in research conducted in ten schools in different territories on 241 pupils in pre and post-test. The results show an undeniable improvement in the spatial learning of the pupils following didactic engineering co-constructed with the teachers and thus question the relevance of this data.

ResumenEste artículo explora la posibilidad de que el dibujo que representa el espacio pueda constituirse en un dato que revelaría los aprendizajes espaciales de los alumnos. Apoyándose en diversos marcos teóricos en didáctica de la geografía, en geografía, en psicología, en ciencias de la educación, un método de análisis de los datos producidos fue elaborado y puesto a prueba en el marco de una investigación realizada en diez escuelas de diferentes territorios con 241 alumnos en pre y post test. Los resultados muestran una mejora innegable de los aprendizajes espaciales de los alumnos resultante de una ingeniería didáctica co-construida con los profesores y cuestiona la pertinencia de tal dato.