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Dans le premier quart du XXIe siècle, les pathologies de la modernité tardive se révèlent de plus en plus simultanées : 1) émergence de l’autoritarisme au Sud, et populisme de droite au Nord qui gagne du terrain année après année ; 2) tendances croissantes à l’inégalité, à la précarité et à l’exclusion ; 3) polarisations sociales hiérarchiques qui émergent dans de plus en plus de sociétés. Comment les sciences sociales, et en particulier la sociologie, réagissent-elles et devraient-elles réagir à ces pathologies de la modernité tardive ? La plupart des réponses des sciences sociales et/ou de la sociologie à ces pathologies sont définies comme étant classiquement libérales mais politiquement illibérales. Cet article nomme cette combinaison particulière le « libéralisme symbolique ». Pour résoudre les problèmes inhérents au libéralisme symbolique et comme alternative à celui-ci, l’auteur défend une sociologie dialogique vue comme une forme d’équilibre entre le projet libéral politique collectif et individuel.

In the first quarter of the twenty-first century, the entangled pathologies of late modernity are increasingly revealing themselves in a simultaneous: (1) emergence of authoritarianism in the South and Right populism in the North that is gaining momentum year after year; (2) rising trends of inequality, precarity, and exclusion; and (3) hierarchical social polarizations are emerging in more and more societies. How do, and how should, the social sciences, and particularly sociology, react to these pathologies of late modernity? I would argue that the bulk of the responses of the social sciences and/or sociology to these pathologies are defined as being classically liberal but politically illiberal – I call this peculiar combination “Symbolic Liberalism”. To address the inherent problems with Symbolic Liberalism and as an alternative to it, I propose Dialogical Sociology as a form of balance between collective and individual political liberal project.