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RésuméComme les autres chancelleries près les cours souveraines, la chancellerie de Flandre est le lieu d’exercice des secrétaires du roi, Maison et couronne de France ainsi que de multiples officiers subalternes. Les données recueillies sur les secrétaires du roi permettent de dégager un certain nombre de similitudes avec d’autres compagnies étudiées. Frange la plus aisée du Tiers, les conseillers secrétaires sont en général un maillon dans une promotion plurigénérationnelle qui conduit les familles du négoce à la noblesse, via une « escale » officière. La chancellerie constitue pour eux un accélérateur de la mobilité sociale. Si la finalité de l’office de secrétaire du roi est bien l’anoblissement, il n’en est pas de même pour les offices subalternes. Ces derniers sont à la recherche des privilèges qui accompagnent la sinécure. Bien que formant une même compagnie, ces deux groupes n’ont finalement rien en commun.

Chancery Officers at the Flanders Parliament Court, 1774-1790Like the other chanceries established by the courts of sovereigns, the Flanders chancery is a place where the King’s secretaries, the House and Crown of France as well as many minor officers develop their activity. The data collected about the King’s secretaries permit to make out a certain number of similarities with other documented companies. As the wealthiest fringe of the commonalty, the councillor secretaries usually make up a link in a multi-generational social ascension that leads families from trading to nobility, with a pause as office holder. The chancery plays for them the part of accelerator of social mobility. If the finality of the office of King’s secretary is definitely a rise to nobility, it is in no way the case of the minor officers. These latter’s approach is to seek the privileges that go along with the sinecure. Although these two groups make up a single company, they actually have nothing in common.