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RésuméCet article porte sur l’histoire du groupe républicain progressiste, c’est-à-dire de la formation réunissant dans l’enceinte du Palais-Bourbon les modérés ayant choisi, en 1899, le camp de l’opposition au Bloc des gauches, et des deux scissions qui l’ont affaibli, la première en 1905, la seconde en 1911. Au-delà des péripéties de la vie parlementaire, l’étude se propose d’esquisser une double réflexion : sur la dynamique des reclassements politiques au début du siècle et sur la « géopolitique » de la modération. Des exemples ont été pris dans la représentation des deux départements du Nord et du Pas-de-Calais, en particulier chez les élus issus du monde économique. Le cas le plus caractéristique de ce point de vue est sans doute celui d’Albert Seydoux.

The Two Divisions of the Progressionist Group (1905-1911)This paper deals with the history of the republican progressionist group, i.e. the body that united in the Palais-Bourbon the moderates who had chosen, in 1899, to side with the opponents to the Bloc des gauches, and of the two divisions that weakened this group, the first one in 1905, and the second one in 1911. Beyond the vicissitudes of parliamentary life, this paper aims at sketching a double analysis : first about the dynamics of the political realignments at the beginning of the century and secondly on the « geopolitics » of moderation. Examples were taken among the representatives of the two departments of the Nord and the Pas-de-Calais, particularly among the MPs originating in the economic circles. The most characteristic of these is certainly Albert Seydoux.