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RésuméEn confrontant, séance après séance, les procès-verbaux de la Chambre de commerce et les carnets de ce notable lillois, il devient possible de se faire une idée des travaux consulaires en passant de l’autre côté du miroir. Coopté au sein de la Chambre, Jules-Émile Scrive laisse entrevoir les jeux de coterie, les ambitions personnelles, les cabales aussi. Sa propre implication est très calculée et participe de toute une sociabilité où la représentation importe tout autant que l’efficacité économique. Le fonctionnement de la Chambre de commerce tel que le relate ce patron est à la mesure d’un territoire manufacturier qui ressemble à la tranche d’un mille-feuille : chacun y apporte sa vision et ses intérêts propres qui se superposent ou non avec ceux des autres membres.

Participation of a Lille Employer to the Works of the Chamber of Commerce (1881-1891)By confronting, session after session, the minutes of the Chamber of Commerce and the notebooks of this Lille notable, it becomes possible to get a satisfactory picture of the works of the chamber from the other side of the mirror. Coopted as a member of the Chamber, Jules-Émile Scrive gives us an occasional insight into the clique power play, the personal ambitions, the cabals too. His own involvement is very calculated and partakes of a whole sociability in which representation matters as much as economic efficiency. The workings of the Chamber of Commerce that this employer describes are in keeping with a manufacturing territory which looks like the side of a scream slice : every member contributes his own vision and interests which add up, when they do, to those of the other members.