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Recréée en 1671, l’amirauté de Dunkerque prend une importance exceptionnelle dès son rétablissement quand la cité devient, pour un siècle, le premier port corsaire du royaume. Son histoire est des plus compliquée à reconstituer dans la mesure où le tri de ses archives en 1869 aboutit à trois catastrophes : le pilonnage de près de mille cartons et registres, l’envoi aux Archives Nationales de 223 autres dossiers maintenant dispersés dans diverses sous-séries et enfin l’incendie du fonds subsistant à Dunkerque en 1929. Le but de cet article est de dresser un état des lieux permettant au chercheur de se repérer dans tous les membra disjecta survivants, d’où la création d’une prosopographie élémentaire du personnel ainsi que d’un inventaire précis des registres subsistants. Il sera ainsi possible de reprendre à nouveaux frais l’histoire maritime de Dunkerque qui, pour l’instant, s’écrit toujours sur les mêmes documents.