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RésuméCet article étudie les conséquences d’une réduction de la durée légale de travail (RTT) à travers un modèle de négociation paritaire sur l’organisation du travail. Une RTT peut induire une flexibilité accrue du travail, devenue supportable pour un temps de travail réduit. Cette dernière permet de financer une compensation salariale totale observée lors des accords Aubry. Dans ce cadre, les créations d’emploi sur le court terme peuvent être massives mais consécutives aux réductions de charges. L’impact de long terme des 35 heures dépend de la complémentarité productive entre les innovations sociales (les 35 heures), organisationnelles et technologiques.

This article studies the consequences of a reduction of legal working time (RWT), using an union/employer bargaining model over the organization of work. A RWT can induce a higher flexibility of work, which is become bearable for reduced work time. This flexibility helps to finance a full wage compensation, as foreseen by the Aubry agreements. In this setting, on the short run, the job creations can be massive but are the outcome of social tax cuts. The long-run impact of the 35 hours depends on the productive complementarity between the social (the 35 hours), organizational and technological innovations.Classification JEL : J28, J21, J51, K31, L23