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Du rôle des flux de capitaux – et de leur absence – dans les arrêts brutaux Nous étudions les relations entre les flux de capitaux et le cycle économique sur un panel de 22 pays émergents, de 1979 à 2001. Nous comparons ces relations durant les épisodes d’arrêts soudains et en dehors de ces crises. Notre interrogation est la suivante : le comportement des flux de capitaux durant ces crises relève t-il d’un phénomène conjoncturel traditionnel mais d’une ampleur inhabituelle, ou d’un régime complètement différent? Nous montrons que la relation empirique entre flux de capitaux et cycle est non-linéaire. Le manque de capitaux a eu des conséquences plus graves durant les arrêts soudains que durant les périodes de notre échantillon qui présentent seulement soit une chute importante des entrées nettes de capitaux, soit une dépréciation réelle importante soit une récession sévère.

We study the relationship between capital flows and output on a panel of 22 emerging countries, between 1979 and 2001. We contrast this relationship during episodes of sudden stops crises and outside such crises. The issue we investigate is whether the behaviour of capital flows during sudden stops is similar to the regular business cycle phenomenon but at a highly unusual scale, or if it comes under a different regime. We show the existence of a non-linear relationship between capital flows and output. The lack of capital flows is more harmful during sudden stops than during the periods of our sample that have experienced only large drops in net capital inflows, or large depreciations or large recessions.