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RésuméLes personnes hospitalisées à San Salvadour sont dans des situations extrêmes et vulnérables. Elles sont avec leur famille dans un temps suspendu après une vie antérieure. Sur un fil d’équilibriste, celui qui a fait profession d’« aidant » s’appuie sur la vie quotidienne afin de permettre au patient et à sa famille de repenser l’impensable, dans un contexte où tous les repères se sont évanouis. Toutefois, il s’agit pour lui de ne pas mettre en panne son propre psychisme qui tient en équilibre, au risque de fuir ou de tomber dans sa propre tristesse.