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RésuméLa clinique de l’informe peut nous engager à repenser la question de la rencontre transférentielle. En accueillant l’informe, la rencontre transférentielle ferait émerger le fantomatique, voire l’hallucinatoire qui se manifeste dans et par le corps, nous engageant alors à penser avec d’autres catégories que celles classiques des névroses de transfert et de leur dispositif orthodoxe. L’analyse ne serait-elle pas alors la mise en œuvre de cette inquiétante étrangeté, de cette régression dont l’acmé serait le moment de détresse absolue, qui pourrait se manifester dans une «traversée de l’informe», une forme de transe, nécessité d’un contact avec un lieu corporel inassignable qui ouvre à une forme de subjectivation?

The clinical study of formlessness invites us to rethink the question of transference. By making a place for the formless, transference allows ghostly dimensions to emerge, making way for hallucinations within and operated through the body, thus inviting us to base our thoughts on less orthodox ideas such as transference neuroses and their traditional mechanisms. Analysis is then perhaps the setting up of the uncanny, this form of regression whose acme is the moment of absolute distress made manifest in a ‘travelling through formlessness,’ a trance like state made necessary through contact with a body in an unassigned place that then opens out onto a mode of subject formation.