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Cet article questionne le réel en jeu dans le « radicalisme » et la « radicalisation », entendus comme des nominations postmodernes particulières et confronte ce réel à la perspective psychanalytique de la nomination, en tant que coordonnée radicale de la structure, opérée par le père. Les auteurs s’emploient à interroger le nom de « radical », puis à démontrer et à illustrer, au travers de cas cliniques, que les formes contemporaines du fanatisme sont corrélées, par les régimes de jouissance qu’elles engagent, au discours capitaliste. Ces solutions subjectives se confortent d’un discours littéral qui procède d’un rejet du sujet de l’amour et de la politique, mais ne sont pas sans reste : le symptôme.

This article questions the real involved in “radicalism” and “radicalization”, understood as particular postmodern nominations, and confronts this real to the psychoanalytic perspective of nomination, as a radical coordinate of the structure operated by the father. The authors attempt to question the name “radical” and then to demonstrate and illustrate through clinical cases that contemporary forms of fanaticism are correlated, by the regimes of jouissance involved, with the capitalist discourse. These subjective solutions are comforted by a literal discourse arising from the rejection of the subject of love and politics, but not without something residual: the symptom.