Migrer pour dominer ? L’expérience des hommes français dans les pays postsoviétiques au prisme de l’intimité et des régimes de genre
Type de matériel :
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Based on a survey of French men in relationships with post-Soviet women, conducted in post-Soviet countries, this article proposes to study these privileged migratory flows through the prism of intimacy and gender. This theoretical shift sheds new light on these mobilities, no longer solely from a perspective of class and social ascent, but rather in the intersection and reconfiguration of power dynamics during migration. In this way, the privileges activated in the displacement are jointly illuminated, in the intimate, professional, and public spheres. By migrating and transitioning from one gender regime to another, most men experience upward mobilities of both gender and class that are closely linked to nationality (racialized) relations.
A partir de una encuesta realizada en países post-soviéticos a hombres franceses en pareja con mujeres locales, este artículo propone estudiar estos flujos migratorios privilegiados a través del prisma de la intimidad y del género. Este desplazamiento teórico permite una perspectiva diferente sobre estas movilidades, ya no solo desde una perspectiva de clase y ascenso social, sino más bien en la intersección y reconfiguración de dinámicas de poder durante la migración. De esta manera, los privilegios activados en el desplazamiento se iluminan conjuntamente, en los ámbitos íntimos, profesionales y públicos. Al migrar y pasar de un régimen de género a otro, la mayoría de los hombres encuestados experimentan movilidades ascendentes tanto de género como de clase que están estrechamente vinculadas a las relaciones de nacionalidad (racializadas).
À partir d’une enquête menée dans les pays postsoviétiques auprès d’hommes français en couple avec une femme locale, cet article propose d’étudier ces flux migratoires privilégiés au prisme de l’intimité et du genre. Ce déplacement théorique permet d’éclairer différemment ces mobilités, non plus seulement depuis une perspective de classe et d’ascension sociale, mais bien dans l’intersection et la reconfiguration des rapports de pouvoir au cours de la migration. De cette manière, les privilèges activés dans le déplacement s’éclairent conjointement, dans la sphère intime, professionnelle et publique. En migrant et en passant d’un régime de genre à un autre, la plupart des hommes enquêtés expérimentent des mobilités ascendantes de genre et de classe qui s’articulent étroitement aux rapports de nationalité (racialisés).
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