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L’auteur propose d’envisager la période dite de latence chez l’enfant, dans la métaphore d’une conception structurale du sujet et de sa genèse, comme « temps logique » au sein duquel s’entérine le refoulement de l’Œdipe et le renoncement aux parents de l’infantile, d’une part, et s’anticipe l’avènement des processus adolescents, d’autre part. Ce temps de latence est alors envisagé en ses trois moments logiques que sont : premièrement, la déception de l’enfant face aux parents comme « instant du regard » ouvrant sur l’entrée dans la latence ; deuxièmement, l’interrogation de la place de l’Autre comme « temps pour comprendre » propre à l’opération structurante de la latence ; troisièmement, la disqualification des parents à incarner l’Autre comme conclusion logique objectivée dans l’après-coup de la latence par l’avènement de l’adolescence.

The author proposes to consider the period known as the child’s latency phase, in the metaphor of a structural conception of the subject and his genesis, as “logical time” within which, on the one hand, the repression of the Oedipus Complex and the renunciation of the parents of infancy are ratified, and on the other, the advent of the adolescent processes is anticipated. This latency period is then considered in its three logical moments: firstly, the child’s disappointment in his parents, as the “instant of the glance” opening onto the entry into latency; secondly, the interrogation of the place of the Other, as the “time for comprehending” specific to the structuring operation of latency; thirdly, discrediting of the parents who are unable to embody the Other, as the logical conclusion objectified in the retroaction of the latency by the advent of adolescence.