La cotation à l'étranger : quel intérêt pour les actionnaires minoritaires ?
Type de matériel :
17
La cotation à l’étranger : quel intérêt pour les actionnaires minoritaires ?La question relative à la protection des actionnaires minoritaires est au cœur du débat sur le gouvernement d’entreprise. Si le droit en vigueur dans un pays donné n’offre pas une réelle protection aux petits porteurs, la cotation sur une place étrangère peut constituer un mécanisme de substitution. Un nouveau courant s’est développé autour de cette problématique souscrivant à l’hypothèse dite de « dédouanement ». À travers la cotation à la bourse d’un pays, comme celui des États-Unis, où la surveillance est plus étroite et le cadre de conformité plus rigoureux, l’entreprise signale son souhait de respecter les règles de bonne gouvernance en général et les droits des actionnaires minoritaires en particulier. Cet avantage en termes de protection des actionnaires n’est toutefois pas sans équivoque et le débat est loin d’être clos. Bien qu’il ne soit le premier, le cas de l’entreprise française Vivendi Universal nous montre les limites de la cotation à l’étranger dans la protection des minoritaires.
Cross-listing abroad : What?s the interest for minority shareholders ?The issue relating to the protection of minority shareholders is at the heart of the corporate governance debate. If the law in a given country does not offer a real protection to minority, cross-listing may constitute an alternative mechanism. A new trend has developed around this issue supporting the “bonding hypothesis”. Cross-listing on a foreign stock market can serve as a bonding mechanism for corporate insiders to commit credibly to a better governance regime. However, this advantage in terms of shareholder protection is not yet clear and the debate is far from over. The case of the French company Vivendi Universal shows us the limits of the cross-listing in minority protection.
La cotización en el extranjero : ¿Cuál es el interés para los accionistas ?La pregunta sobre la protección de los accionistas minoritarios se encuentra en el centro del debate sobre el gobierno corporativo. Si la ley en un país en particular no ofrece una protección real a los pequeños inversores, la negociación en un mercado extranjero puede ser un mecanismo alternativo. Una nueva tendencia se desarrolló en torno a este problema de acuerdo con la hipótesis conocida como “la liquidación”. A través de su inclusión en las acciones de un país como los EEUU, donde la vigilancia es el marco más estrecho y más riguroso cumplimiento, la compañía informó de su deseo de respetar las normas de buen gobierno en general y los derechos de los accionistas minoritarios. Esta ventaja en términos de protección de los accionistas no es clara y el debate está lejos de terminar. A pesar de que es el primer caso la empresa francesa Vivendi Universal muestra los límites de la salida a bolsa en un país extranjero para la protección de los accionistas minoritarios.
Réseaux sociaux