La subjectivité théologique en mouvement
Type de matériel :
28
RésuméÀ partir d’une expérience familiale concrète se pose la question théologique de la construction d’une subjectivité féministe en migration.Jérémie 29 et 32 inspirent aussi cette réflexion faite de « mémoires dangereuses ». Que signifie « face au Nord » puis « revenir vers le Sud » en termes d’écologie de la migration ? Cela nous oblige à contester certaines « habitudes monologiques » de la théologie par le biais de la figuration prônée par Rosi Braidotti, auteure intéressante mais à critiquer sur la question de la « blessure coloniale » trop ignorée. La théologienne cubaine Michelle A. Gonzalez pose des questions pertinentes sur rédemption et douleur, implications éthiques de la théologie féministe, construction du genre, etc. La doctrine trinitaire est à revisiter selon ces axes, vers un Dieu qui ne reconnaît pas les frontières.
One family’s migratory experience raises the theological challenge of constructing a feminist subjectivity to migration. Jeremy 29, and 32, also serve as an inspiration for a reflection based on ”dangerous memories“. What does ”Facing the North“ really mean, then ”Returning South“, in terms of the ecology of migration? These considerations oblige us to challenge some of theology’s ”monological habits“ from the angle of ”figuration“ advocated by Rosi Braidotti, an interesting writer who nevertheless comes under fire on the question of the ”colonial wound“ too often evaded. The Cuban theologian Michelle A. Gonzalez, poses pertinent questions on redemption and suffering, the ethical implications of feminist theology, the construction of gender, etc. The Trinitarian doctrine must be reconsidered along these lines, working towards a God who knows n° borders.
Réseaux sociaux