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Quand la théologie dialogue avec les sciences de la nature

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2010. Ressources en ligne : Abrégé : RésuméOn peut s’étonner de l’absence de référence aux connaissances scientifiques dans le document de la Commission théologique internationale sur la loi naturelle. Ce que l’on entend aujourd’hui par « science » a considérablement bougé. Mentionnons le point de départ : fusion entre Athènes et Jérusalem, puis harmonie médiévale, science classique (Galilée, Descartes, Bacon). Descartes ne rejette pas l’idée que le monde soit imago Dei, mais sa réflexion repose sur la certitude que l’essence des choses ne peut être saisie. La science moderne a redécouvert les intuitions d’Épicure. L’itinéraire darwinien est intéressant pour comprendre les notions centrales de la philosophie de la nature. La vision évolutive résulte de la cosmologie scientifique. La cosmologie s’est muée en cosmogénèse. De nos jours, le maître mot n’est plus la nature mais le temps. Le primat du devenir est universel. Il est aléatoire et nouveau. L’étude du cerveau nous instruit sur les réflexions récentes. Conséquemment, les théologiens sont invités à penser une création continue ; les moralistes doivent accepter d’écouter des partenaires qui pensent autrement. Une typologie des relations (isomorphisme, homologie, analogie) nous aide à penser l’imitation de la nature par la morale. Celle-ci est avant tout analogique.Abrégé : When theology converses with the natural sciencesOne might well be surprised by the absence of any reference to scientific knowledge in the International Theological Commission’s text on natural law. What we mean by “science” today has evolved considerably. Let us recall the point of departure: a merging between Athens and Jerusalem, then medieval harmony, classic science (Galileo, Descartes, Bacon). Descartes does not reject the idea that the world is imago Dei, but his reflection is based on the certitude that the essence of things cannot be grasped. Modern science has rediscovered the intuitions of Epicurus. Darwin’s itinerary helps us to understand the central notions of the philosophy of nature. The evolutive vision results from scientific cosmology. Cosmology has mutated into cosmogonic genealogies. In our times, the key word is not nature; it is time. The primacy of becoming is universal. It is random, and new. The study of the brain tells us much about recent reflections. Consequently, theologians are invited to think a continuous creation; and moralists must accept to listen to partners who think otherwise. A typology of relations (isomorphism, homology, analogy) helps us to think the imitation of nature via morals; it is above all analogical.
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RésuméOn peut s’étonner de l’absence de référence aux connaissances scientifiques dans le document de la Commission théologique internationale sur la loi naturelle. Ce que l’on entend aujourd’hui par « science » a considérablement bougé. Mentionnons le point de départ : fusion entre Athènes et Jérusalem, puis harmonie médiévale, science classique (Galilée, Descartes, Bacon). Descartes ne rejette pas l’idée que le monde soit imago Dei, mais sa réflexion repose sur la certitude que l’essence des choses ne peut être saisie. La science moderne a redécouvert les intuitions d’Épicure. L’itinéraire darwinien est intéressant pour comprendre les notions centrales de la philosophie de la nature. La vision évolutive résulte de la cosmologie scientifique. La cosmologie s’est muée en cosmogénèse. De nos jours, le maître mot n’est plus la nature mais le temps. Le primat du devenir est universel. Il est aléatoire et nouveau. L’étude du cerveau nous instruit sur les réflexions récentes. Conséquemment, les théologiens sont invités à penser une création continue ; les moralistes doivent accepter d’écouter des partenaires qui pensent autrement. Une typologie des relations (isomorphisme, homologie, analogie) nous aide à penser l’imitation de la nature par la morale. Celle-ci est avant tout analogique.

When theology converses with the natural sciencesOne might well be surprised by the absence of any reference to scientific knowledge in the International Theological Commission’s text on natural law. What we mean by “science” today has evolved considerably. Let us recall the point of departure: a merging between Athens and Jerusalem, then medieval harmony, classic science (Galileo, Descartes, Bacon). Descartes does not reject the idea that the world is imago Dei, but his reflection is based on the certitude that the essence of things cannot be grasped. Modern science has rediscovered the intuitions of Epicurus. Darwin’s itinerary helps us to understand the central notions of the philosophy of nature. The evolutive vision results from scientific cosmology. Cosmology has mutated into cosmogonic genealogies. In our times, the key word is not nature; it is time. The primacy of becoming is universal. It is random, and new. The study of the brain tells us much about recent reflections. Consequently, theologians are invited to think a continuous creation; and moralists must accept to listen to partners who think otherwise. A typology of relations (isomorphism, homology, analogy) helps us to think the imitation of nature via morals; it is above all analogical.

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