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Politiques d'assistance sociale et décentralisation dans les pays d'Europe du Sud

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2006. Ressources en ligne : Abrégé : RésuméCet article porte sur des sphères de la politique sociale généralement considérées par la recherche comparative comme les parents pauvres des systèmes de protection sociale méditerranéens : l’assistance sociale en faveur des plus démunis, les transferts aux familles et les services sociaux de prise en charge des enfants et des personnes âgées. Il analyse les tendances dans ces trois sphères de la politique sociale du point de vue de la répartition des responsabilités entre les systèmes de protection sociale, la solidarité familiale, le tiers secteur et le marché. Les systèmes de protection sociale d’Europe du Sud ont souvent été décrits comme à la fois « rudimentaires » et très « familialistes » et comportant des lacunes que les associations caritatives et les organismes du tiers secteur comblent selon leurs propres règles. Jusqu’aux années quatre-vingt-dix, aucun des pays d’Europe du Sud ne disposait d’un dispositif de revenu minimum de « dernier ressort », en dehors de systèmes catégoriels. Durant les années quatre-vingt-dix, ils ont partiellement réformé l’organisation et la logique de leurs systèmes de protection sociale : d’une part, le welfare mix a été régulé de manière plus systématique et, d’autre part, la lutte contre la pauvreté a fait son apparition dans le discours et l’agenda politiques. Le Portugal est le seul pays qui soit parvenu à instaurer un dispositif de revenu minimum à l’échelon national. L’article met en relief ce qui rapproche ces quatre pays et ce qui les distingue. L’importance de la solidarité familiale et du tiers secteur constitue un point commun. En revanche, l’impact de la différenciation territoriale des welfare mix, qui, en Italie et en Espagne, fait de plus en plus partie du pays paysage institutionnel, fait la différence entre ces pays.Abrégé : The focus of this article is on those policy areas – social assistance for the poor, family transfers and social care services – which in most comparative analyses are indicated as the weakest components of the Mediterranean safety net. Trends in these policy areas are analysed within the framework of the division of responsibility and labour between welfare state, family solidarity, and role of the third sector and of the market. Southern European welfare states have been described as at the same time “rudimentary” and highly “familialised”, with charities and third sector agencies more or less idiosyncratically “filling the holes” both of welfare state and of family solidarity. Until the nineties, all of them lacked a last resource safety net, but in the case of specific categories. During the nineties, these countries have partly restructured the composition and logic of their safety nets. On the one hand, the welfare mix has been more systematically regulated. On the other hand, anti-poverty policies entered the policy discourse and agenda, although only Portugal has succeeded in introducing a minimum income provision at the state level. The ensuing developments strengthened both commonalities and differences among these countries. Dependence on family solidarity and heavy reliance on third sector actors remain a common feature. But countries differ in the impact of territorial differentiation in “welfare mixes”, which, particularly in Spain and Italy, is increasingly rooted in the institutional set up of the state.
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RésuméCet article porte sur des sphères de la politique sociale généralement considérées par la recherche comparative comme les parents pauvres des systèmes de protection sociale méditerranéens : l’assistance sociale en faveur des plus démunis, les transferts aux familles et les services sociaux de prise en charge des enfants et des personnes âgées. Il analyse les tendances dans ces trois sphères de la politique sociale du point de vue de la répartition des responsabilités entre les systèmes de protection sociale, la solidarité familiale, le tiers secteur et le marché. Les systèmes de protection sociale d’Europe du Sud ont souvent été décrits comme à la fois « rudimentaires » et très « familialistes » et comportant des lacunes que les associations caritatives et les organismes du tiers secteur comblent selon leurs propres règles. Jusqu’aux années quatre-vingt-dix, aucun des pays d’Europe du Sud ne disposait d’un dispositif de revenu minimum de « dernier ressort », en dehors de systèmes catégoriels. Durant les années quatre-vingt-dix, ils ont partiellement réformé l’organisation et la logique de leurs systèmes de protection sociale : d’une part, le welfare mix a été régulé de manière plus systématique et, d’autre part, la lutte contre la pauvreté a fait son apparition dans le discours et l’agenda politiques. Le Portugal est le seul pays qui soit parvenu à instaurer un dispositif de revenu minimum à l’échelon national. L’article met en relief ce qui rapproche ces quatre pays et ce qui les distingue. L’importance de la solidarité familiale et du tiers secteur constitue un point commun. En revanche, l’impact de la différenciation territoriale des welfare mix, qui, en Italie et en Espagne, fait de plus en plus partie du pays paysage institutionnel, fait la différence entre ces pays.

The focus of this article is on those policy areas – social assistance for the poor, family transfers and social care services – which in most comparative analyses are indicated as the weakest components of the Mediterranean safety net. Trends in these policy areas are analysed within the framework of the division of responsibility and labour between welfare state, family solidarity, and role of the third sector and of the market. Southern European welfare states have been described as at the same time “rudimentary” and highly “familialised”, with charities and third sector agencies more or less idiosyncratically “filling the holes” both of welfare state and of family solidarity. Until the nineties, all of them lacked a last resource safety net, but in the case of specific categories. During the nineties, these countries have partly restructured the composition and logic of their safety nets. On the one hand, the welfare mix has been more systematically regulated. On the other hand, anti-poverty policies entered the policy discourse and agenda, although only Portugal has succeeded in introducing a minimum income provision at the state level. The ensuing developments strengthened both commonalities and differences among these countries. Dependence on family solidarity and heavy reliance on third sector actors remain a common feature. But countries differ in the impact of territorial differentiation in “welfare mixes”, which, particularly in Spain and Italy, is increasingly rooted in the institutional set up of the state.

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