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L’augmentation humaine « underground » : quelles limites pour le corps ?

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2015. Ressources en ligne : Abrégé : Cet article traite du thème de la modification corporelle d’un genre extrême en se focalisant sur la mouvance du body hacking, ou le piratage du corps. Ancrée dans l’ère du tout technologique, elle s’illustre par l’émergence d’un modèle organique rationnel de plus en plus étendu socialement utilisant des matériaux artificiels. Leur illustration se trouve dans le déploiement de puces électroniques sous-cutanées, les implants magnétiques, le remplacement de l’épiderme par des plaques en titane, ou encore les implants génitaux vibrants. En augmentant la capacité sensorielle, ces body hackers ou pirates du corps proposent de nouvelles émotions qui participent au développement d’un rapport inédit à l’organisme. Parallèlement, ils ont pour objectif premier de déconstruire la normativité corporelle en s’émancipant du déterminisme post-humain. Nous proposons d’identifier le traitement que ces acteurs réservent au corps : quelle lecture en font-ils, et en conséquence, quel organisme construisent-ils et projettent-ils et pour quel homme ? Cet article est le fruit d’un travail ethnographique international qui porte sur l’ensemble de ces nouvelles pratiques liées aux modifications corporelles et de ses augmentations, cette étude identifie la mutation de l’organisme opérant au sein de nos sociétés. Elle montre les nouvelles interactions que l’homme entretient avec la technologie, non pour compenser un handicap, mais pour développer de nouvelles fonctions.Abrégé : Underground human augmentation : what are the limits of the body ? This paper discusses the topic of extreme body modification by focusing on the movement defined as body hacking. Grounded in the technological era, it illustrates the emergence of a socially extended, rational, organic model that makes use of artificial materials in the personal sphere. To illustrate, we mention the use of subcutaneous microchips, magnetic implants, epidermis replacement by titanium plates, and vibrating genital implants. The body hackers propose new feelings or emotions that participate in the development of a new relation to the body by increasing its sensory capacity. Meanwhile, their first objective is deconstructing body normativity and freeing the “post human determinism.” We propose to identify the treatment that these actors reserve to the body : observing what they do. Which body do they project, and for what man is it intended ? Through an international ethnographic investigation describing these new practices related to bodily changes and its enhancement, this study identifies the transformation of the organism operating within our societies. It shows new interactions between man and technology which, rather than just compensating for a disability, provide additional functions.
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Cet article traite du thème de la modification corporelle d’un genre extrême en se focalisant sur la mouvance du body hacking, ou le piratage du corps. Ancrée dans l’ère du tout technologique, elle s’illustre par l’émergence d’un modèle organique rationnel de plus en plus étendu socialement utilisant des matériaux artificiels. Leur illustration se trouve dans le déploiement de puces électroniques sous-cutanées, les implants magnétiques, le remplacement de l’épiderme par des plaques en titane, ou encore les implants génitaux vibrants. En augmentant la capacité sensorielle, ces body hackers ou pirates du corps proposent de nouvelles émotions qui participent au développement d’un rapport inédit à l’organisme. Parallèlement, ils ont pour objectif premier de déconstruire la normativité corporelle en s’émancipant du déterminisme post-humain. Nous proposons d’identifier le traitement que ces acteurs réservent au corps : quelle lecture en font-ils, et en conséquence, quel organisme construisent-ils et projettent-ils et pour quel homme ? Cet article est le fruit d’un travail ethnographique international qui porte sur l’ensemble de ces nouvelles pratiques liées aux modifications corporelles et de ses augmentations, cette étude identifie la mutation de l’organisme opérant au sein de nos sociétés. Elle montre les nouvelles interactions que l’homme entretient avec la technologie, non pour compenser un handicap, mais pour développer de nouvelles fonctions.

Underground human augmentation : what are the limits of the body ? This paper discusses the topic of extreme body modification by focusing on the movement defined as body hacking. Grounded in the technological era, it illustrates the emergence of a socially extended, rational, organic model that makes use of artificial materials in the personal sphere. To illustrate, we mention the use of subcutaneous microchips, magnetic implants, epidermis replacement by titanium plates, and vibrating genital implants. The body hackers propose new feelings or emotions that participate in the development of a new relation to the body by increasing its sensory capacity. Meanwhile, their first objective is deconstructing body normativity and freeing the “post human determinism.” We propose to identify the treatment that these actors reserve to the body : observing what they do. Which body do they project, and for what man is it intended ? Through an international ethnographic investigation describing these new practices related to bodily changes and its enhancement, this study identifies the transformation of the organism operating within our societies. It shows new interactions between man and technology which, rather than just compensating for a disability, provide additional functions.

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