Les pratiques de l’Église catholique sont-elles conformes aux droits humains ?
Type de matériel :
TexteLangue : français Détails de publication : 2022.
Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : L’Église reconnaît depuis le tournant des années 1960 la place des droits humains et leur consonance avec la Révélation chrétienne. Les papes dénoncent ainsi l’oppression des peuples, les violations à la dignité humaine, etc. Mais qu’en est-il pour les manquements aux droits humains dont le magistère de l’Église pourrait être l’auteur, en particulier à travers ses rouages institutionnels ? De plus en plus de voix s’élèvent aujourd’hui, dans et en dehors de l’Église, pour dénoncer au nom des droits humains, des écarts graves et parfois criminels pour lesquels le magistère de l’Église et ses cadres sont directement ou indirectement imputés, en particulier pour la gestion des abus sexuels et de pouvoir, la place des femmes, les procès canoniques quand ils impliquent des clercs auteurs d’abus…Abrégé : Since the 1960s, the Church has recognised the place of human rights and their consonance with Christian revelation. Popes have denounced the oppression of peoples, violations of human dignity, etc. But what about the breaches of human rights of which the Church’s magisterium could be the author, in particular through its institutional machinery? More and more voices are being raised today, inside and outside the Church, to denounce, in the name of human rights, serious and sometimes criminal deviations for which the Church’s magisterium and its executives are directly or indirectly blamed, in particular with regard to the handling of cases of sex abuse or abuse of power, the place of women, and canonical trials involving the judgment of abusive clerics.
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L’Église reconnaît depuis le tournant des années 1960 la place des droits humains et leur consonance avec la Révélation chrétienne. Les papes dénoncent ainsi l’oppression des peuples, les violations à la dignité humaine, etc. Mais qu’en est-il pour les manquements aux droits humains dont le magistère de l’Église pourrait être l’auteur, en particulier à travers ses rouages institutionnels ? De plus en plus de voix s’élèvent aujourd’hui, dans et en dehors de l’Église, pour dénoncer au nom des droits humains, des écarts graves et parfois criminels pour lesquels le magistère de l’Église et ses cadres sont directement ou indirectement imputés, en particulier pour la gestion des abus sexuels et de pouvoir, la place des femmes, les procès canoniques quand ils impliquent des clercs auteurs d’abus…
Since the 1960s, the Church has recognised the place of human rights and their consonance with Christian revelation. Popes have denounced the oppression of peoples, violations of human dignity, etc. But what about the breaches of human rights of which the Church’s magisterium could be the author, in particular through its institutional machinery? More and more voices are being raised today, inside and outside the Church, to denounce, in the name of human rights, serious and sometimes criminal deviations for which the Church’s magisterium and its executives are directly or indirectly blamed, in particular with regard to the handling of cases of sex abuse or abuse of power, the place of women, and canonical trials involving the judgment of abusive clerics.




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