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Quand le liquide tarit ou la crédibilité maintenue du billet de banque dans un monde de paiements scripturaux

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2023. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : L’évolution de l’usage des moyens de paiement semble aller vers une société « sans cash » que certains appellent de leurs vœux. Pourtant, plusieurs exemples de crises au siècle dernier montrent que l’hypothèse d’une raréfaction des billets provoque des réflexes de « peur de manquer ». Qu’il s’agisse des institutions ou des particuliers, des réflexes de thésaurisation – semblables à l’accumulation de paquets de nouilles ou de papier toilette qu’on a pu voir récemment – montrent que l’usage de la monnaie fiduciaire s’apparente à un ultime recours. La difficulté, réelle ou fantasmée, de s’en procurer provoque des réactions d’inquiétude fortes. Nous analysons cette situation au travers de plusieurs crises de natures différentes, toutes causées par des acteurs de ce qu’on appelle la filière fiduciaire, qu’il s’agisse de la Banque de France – lors des événements de mai 68, de la grande grève de décembre 1987 ou d’une grève plus limitée en décembre 1997 – ou des transporteurs de fonds en mai 2000, à la veille du passage à l’euro. La question qui se pose dans tous ces cas reste toujours celle de l’accès aux billets de banque alors que l’usage de la carte bancaire s’est banalisé pour les transactions de tous montants.Abrégé : The evolution of the use of means of payment seems to be moving towards a “cashless” society that some people are calling for. However, several examples of crises in the last century show that the hypothesis of a shortage of banknotes provokes “fear of running out” reflexes. Whether institutions or individuals, hoarding reflexes – similar to the accumulation of packets of noodles or toilet paper that we have seen recently – show that the use of fiduciary money is like a last resort. The difficulty, real or imagined, of obtaining it provokes strong reactions of anxiety. We analyze this situation through several crises of different kinds, all caused by actors in the so-called cash industry, whether it be the Banque de France – during the events of May 1968, the long strike of December 1987 or a more limited strike in December 1997 – or the cash-in-transit industry in May 2000, on the eve of the changeover to the euro. In all these cases, the issue remains that of access to banknotes, while the use of bankcards has become commonplace for transactions of all amounts.
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L’évolution de l’usage des moyens de paiement semble aller vers une société « sans cash » que certains appellent de leurs vœux. Pourtant, plusieurs exemples de crises au siècle dernier montrent que l’hypothèse d’une raréfaction des billets provoque des réflexes de « peur de manquer ». Qu’il s’agisse des institutions ou des particuliers, des réflexes de thésaurisation – semblables à l’accumulation de paquets de nouilles ou de papier toilette qu’on a pu voir récemment – montrent que l’usage de la monnaie fiduciaire s’apparente à un ultime recours. La difficulté, réelle ou fantasmée, de s’en procurer provoque des réactions d’inquiétude fortes. Nous analysons cette situation au travers de plusieurs crises de natures différentes, toutes causées par des acteurs de ce qu’on appelle la filière fiduciaire, qu’il s’agisse de la Banque de France – lors des événements de mai 68, de la grande grève de décembre 1987 ou d’une grève plus limitée en décembre 1997 – ou des transporteurs de fonds en mai 2000, à la veille du passage à l’euro. La question qui se pose dans tous ces cas reste toujours celle de l’accès aux billets de banque alors que l’usage de la carte bancaire s’est banalisé pour les transactions de tous montants.

The evolution of the use of means of payment seems to be moving towards a “cashless” society that some people are calling for. However, several examples of crises in the last century show that the hypothesis of a shortage of banknotes provokes “fear of running out” reflexes. Whether institutions or individuals, hoarding reflexes – similar to the accumulation of packets of noodles or toilet paper that we have seen recently – show that the use of fiduciary money is like a last resort. The difficulty, real or imagined, of obtaining it provokes strong reactions of anxiety. We analyze this situation through several crises of different kinds, all caused by actors in the so-called cash industry, whether it be the Banque de France – during the events of May 1968, the long strike of December 1987 or a more limited strike in December 1997 – or the cash-in-transit industry in May 2000, on the eve of the changeover to the euro. In all these cases, the issue remains that of access to banknotes, while the use of bankcards has become commonplace for transactions of all amounts.

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