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LES FLUCTUATIONS DE L’EMPLOI INFORMEL EN ALGÉRIE AVANT LA PANDÉMIE DE COVID-19 : UN SUBSTITUT BON MARCHÉ À LA CRÉATION D’EMPLOIS FORMELS ? Nous analysons l’enjeu de la création d’emplois au regard des politiques du marché du travail mises en œuvre en Algérie depuis la fin des années 1990. La forte baisse du taux de chômage et la forte élasticité vis-à-vis du taux de croissance du PIB questionnent la pertinence de la loi d’Okun. L’impact quantitatif de la création d’emplois est évalué pour trois régimes : l’intermédiation sur le marché du travail, la création d’emplois de sauvegarde et l’effet de la promotion de l’entrepreneuriat sur l’emploi dans les PME. L’interaction entre la hausse de l’emploi informel et la baisse du chômage avant et après 2008 est traitée. L’impact global des politiques de l’emploi s’avère faible tant sur le taux de chômage que sur l’emploi informel. L’emploi informel constitue un substitut peu coûteux à l’emploi formel qui permet l’ajustement du niveau d’emploi.

THE EBB AND FLOWS OF INFORMAL EMPLOYMENT IN ALGERIA BEFORE THE COVID-19 PANDEMIC: A CHEAP SUBSTITUTE TO FORMAL JOBS? We investigate the job creation issue with respect to labour market policies in Algeria since the late 1990s. First, the sharp decline in unemployment rate and high elasticity vis-à-vis the GDP growth rate question the relevance of Okun’s law. Second, the quantitative impact of job creation is assessed as regards three employment schemes: labour market intermediation, safety net job creation and the effect of entrepreneurship promotion upon employment within SMEs. Third, the interplay between rising informal employment and unemployment decline before and after 2008, is addressed. The overall impact of employment policy schemes proves weak upon both the unemployment rate and informal employment. Informal employment stands as a cheap substitute for formal employment, allowing to adjust the level of employment. JEL Classification : E26, J46, J48