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RésuméHormis le marquis de Roux, rares furent les juristes catholiques qui firent le choix de l'Action française. Celle-ci bénéficia en revanche de l'appui de nombreux sympathisants, tel Xavier Vallat ; soutien toutefois remis en cause par la condamnation romaine de 1926. Malgré cette faible implantation dans le monde du droit, l'A. F. put disposer de certains relais comme la Revue catholique des institutions et du droit ou l'Association des jurisconsultes catholiques. Sans contribuer à une réflexion juridique d'ensemble, ces juristes collaborèrent à l'étude des projets de lois défendus par l'A. F. Mais on doit surtout à quelques-uns la législation antisémite de Vichy.

Save the marquis de Roux, very few catholic jurists opted for the Action Française, which nevertheless benefited from the sympathy of many of them, such as Xavier Vallat ; a support contested by the Church in its condemnation of 1926. Despite its weak implantation in the world of Law, the A. F. could use such relays as the Revue catholique des institutions et du droit or the Association des jurisconsultes catholiques. Without contributing to an overall reflection on jurisprudence, these jurists participated to the elaboration of bills supported by the A. F. Most significatively, the Vichy regime owes some of them its anti-Semitic legislation.