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Adhérer, implicitement sinon explicitement, à certains cadres théoriques sans davantage d’interrogations quant à leurs présupposés épistémologiques n’a, pour la recherche en gestion, rien d’anodin. À la lumière d’une discussion des itinéraires exemplaires de chercheurs tels S. Ghoshal et C.K. Prahalad, cet article revient sur certains débats qui se posaient dans la période « précrise ». Il souligne les intenses efforts réflexifs qu’opèrent les contributions qui constituent ce numéro et formule des lignes de force nouvelles pour avancer dans le sens d’une recherche en sciences du management qui tire réellement toutes les conséquences du fait qu’éthique, validité épistémique et pragmatisme ne sauraient, sans dommages, être pensés de manière découplée.

Management, a square more than semantic There’s nothing but trivial when management scholars are importing, implicitly if not explicitly, some theoretical frameworks without further questions about their epistemological assumptions. In the light of a discussion of the routes of S. Ghoshal and CK Prahalad, we return to some of the terms of the academic debate in “pre-crisis” time, as formulated by S. Ghoshal or C.K. Prahalad. This gives even more prizes and relief to the empirical, theorical and epistemological efforts made in the articles that make up this special issue. Finally, new avenues for research in management science are designed and discussed, with the challenge of thinking seriously that ethical, epistemological and pragmatic validity can not, without injury, be thought of as decoupled.