La campagne de McCain et ses suites : les risques de la radicalisation ?
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La campagne républicaine de 2008 ne se résume pas à une défaite électorale. Il s'agit bien plus d'un rejet de la philosophie profonde du GOP, celle élaborée depuis les années soixante pour défendre la " majorité silencieuse ". La rhétorique dénonciatrice des républicains a été inefficace par rapport à la nouveauté de la campagne démocrate. Pourquoi le parti des idées neuves est-il devenu le parti des slogans ? Pourquoi McCain, le franc-tireur du parti, s'est-il aligné sur les positions les plus extrêmes de la base ? Cet article présente des éléments d'explication pour conclure sur le risque réel de marginalisation d'un parti prisonnier de ses certitudes.
The 2008 Republican campaign was much more than an electoral defeat. It also expressed a profound distrust of the GOP’s basic philosophical tenets. Over the past forty years, the Republican Party has developed a rhetoric denouncing the “excesses” of the 1960s and promoting the “silent majority.” What was efficient in 1968 proved to be an electoral failure in 2008. This paper explores the ways Republicans – including the maverick John McCain – have been trapped by ideology. The conclusion emphasizes the need for Republicans to avoid being captured by fringe elements within the party.
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