Destructivité, éprouvé de manque et fluctuations du surmoi
Type de matériel :
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Si la séméiologie des actes de destruction est infinie, leur explication par l’en-soi d’une destructivité constitutionnelle est discutée. L’auteur envisage la destructivité comme le résultat d’un achoppement du travail psychique le plus élémentaire, celui qui fonde le masochisme érogène. La solution destructrice traduit tout autant un manque à mentaliser qu’une tentative salvatrice de limiter la tendance au disparaître mue par les aspirations pulsionnelles au retour à un état antérieur auxquelles n’arrive pas à s’opposer l’impératif de retenue, d’inscription et d’élaboration. L’opération « meurtre » se porte alors sur l’impératif en lieu et place de réduire la régressivité pulsionnelle et de fonder le désir et ses éprouvés de manque.
The semiology of destructive acts may be infinite, but their explanation by way of a constitutive destructiveness is disputed. The author sees destructiveness as the result of a hindrance of the most elementary psychic work, that which founds erogenous masochism. The destructive solution expresses both a failure of mentalization and a redeeming attempt to limit the tendency toward death impelled by the drive’s aspirations to return to an anterior state, a tendency that the imperative of retention, inscription, and elaboration has not succeeded in opposing. The operation of “murder” is therefore concerned with this imperative, rather than with reducing drive regression and founding desire and its feelings of lack.
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