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Arthur Rimbaud est mort d’un ostéome du genou à 37 ans. L’auteur s’attache à repérer l’affect de colère et celui du chagrin dans les écrits de Rimbaud, se posant la question de savoir si, après 1875, le combat entre pulsions de vie et pulsions de mort, entre colère et chagrin, n’ayant plus été investie littérairement, a pu dans le contexte d’un exil choisi en Afrique, continuer à agir silencieusement dans le réel somatique du corps, jusqu’au cancer.

Arthur Rimbaud died of a knee osteoma at the age of thirty-seven. The author seeks to identify instances of anger and grief in Rimbaud’s writings and to ask whether, after 1875, the battle between life and death drives, between anger and grief, no longer invested in literature, may have continued, in the context of Rimbaud’s voluntary exile in Africa, to act silently in the somatic reality of the body until the onset of cancer.