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RésuméDes communautés ethniques ou religieuses semblables à des « nations embryonnaires » à l’intérieur des États nations et les loyautés partagées de leurs membres qui s’appuient sur des solidarités transnationales sont à l’origine de nouveaux élans nationalistes. Cela se traduit par la nationalisation des sentiments communautaires (quel que soit leur contenu) ou par la communautarisation des réseaux transnationaux accompagnés de nouvelles subjectivités. Ces communautés sont guidées par une « géographie imaginée », déterritorialisée, qui donne lieu à un nationalisme transnational – un type de nationalisme sans territoire – qu’il convient de concevoir comme une nouvelle étape – historique – du nationalisme. Comment ce nouveau type de nationalisme donne-t-il une vigueur nouvelle à la question nationale et devient-il un enjeu de légitimité dans le système international ?

Ethnic and religious communities similar to « embryonic nations » within nation states, as well as shared loyalties their members relying on transnational solidarities generate new type of nationalism that is transnational. It is expressed and developed beyond and outside the borders of a single state and its territory, and that arouses nationalist sentiments in both home and host countries, and beyond ; but most important creates new expressions of belonging and a political engagement that reflects the nationalization of communitarian sentiments guided by an « imagined geography ». This article questions if transnational nationalism – non territorial – can be considered as a new – historical – step in the development of nationalism. How this new type of nationalism gives new strength to the national question and becomes an issue of legitimacy in the international system ?