La cour d’appel de Douai dans la tourmente de la Grande Guerre : « Une seule arme, le droit »
Type de matériel :
18
Comment fonctionne la justice en temps de guerre ? C’est le thème du discours prononcé lors de l’audience solennelle de rentrée de la cour d’appel de Douai le 2 octobre 1919. Douai, « ressort martyr », est montré en exemple pour « sa foi commune dans la victoire sur la barbarie ». Durant les quatre années d’occupation, la justice ordinaire devait continuer à être rendue. Magistrats, avocats, greffiers, policiers… tous ont pris des risques pour maintenir la vie judiciaire dans le ressort de la cour d’appel de Douai, même au plus fort des combats, malgré les brimades des Allemands, au prix du sacrifice de certains, au ralenti, dans un élan de solidarité nationale, dans le respect du service public, dans un souci d’indépendance, au nom du primat du droit… jusqu’à la Libération.
How does the justice system function in times of war ? This was the subject of the inaugural address given at the official reopening of the Douai Court of Appeal on 2nd October 1919. Douai, the “martyred jurisdiction,” was held up as an example for its “shared faith that justice would triumph over barbarism.” During four years of occupation, ordinary justice still needed to be done. Magistrates, lawyers, clerks, police officers and others all took risks to keep the judicial process alive within the jurisdiction of the Douai Court of Appeal : even during the fiercest phases of fighting, in spite of pressure from the Germans, at the expense of many lives, at a reduced pace, in a spirit of national solidarity, with respect for the importance of public service, with a commitment to independence, in the name of the rule of law… until the day of Liberation.
Réseaux sociaux