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Les actes notariés constituent une source privilégiée pour l’étude de la traite négrière et de l’esclavage. En dépit des pertes dues à l’histoire, au climat et à la négligence, les minutes des notaires offrent des ressources essentielles entre les minutiers de la métropole, ceux des départements ultramarins et le Dépôt des papiers publics des colonies conservé à Aix-en-Provence. Mais d’autres gisements peuvent être retrouvés à l’université de Floride ou dans les papiers des postes consulaires français en Amérique du Nord. Des actes passés par les armateurs et négociants pour le montage des opérations de la traite négrière aux contrats d’association entre anciens maîtres et anciens esclaves autour de l’abolition de 1848, en passant par les actes d’affranchissement, l’existence passée des colons et des esclaves est ainsi restituée.

Notarial deeds provide a rich source for studies of the slave trade and slavery. Despite losses due to history, climate and negligence, notaries’ minutes form essential resources, between the documents held in mainland France, those in overseas departments and the Dépôt des Papiers Publics des Colonies [Repository of the Public Papers of the Colonies], held in Aix-en-Provence. However, other sources can be found at Florida University or in the papers of the French consular posts in North America. From deeds signed by shipowners and merchants to set up slave trade operations, to agreements between former masters and slaves at the time of the 1848 abolition, or deeds of emancipation, the past existence of colonists and slaves is revealed.