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Poser la question des perspectives dans les relations entre la France et le Rwanda semble aujourd’hui évident. Le temps des polémiques laisse progressivement la place à la pédagogie. Les travaux académiques ont permis de trouver des clés de compréhension pour se saisir du crime de génocide. Que ce soit du côté belge comme du côté français, le politique s’est souvent appuyé sur des travaux parlementaires, des commissions créées au lendemain d’évènements très médiatisés. Si les perceptions changent quant au rôle ainsi qu’aux responsabilités, la lutte contre l’impunité reste au centre des démarches des victimes, notamment après la remise au président Emmanuel Macron du rapport sur la France, le Rwanda et le génocide des Tutsi (1990-1994).

Discussing the relationship between France and Rwanda is now unavoidable. The importance of education and pedagogy is now higher than past controversies on the subject. Academic works have finally brought keys of understanding of the genocide crimes. Both in Belgium and in France, politicians have often used parliamentary reports or created commissions of investigation soon after events of major importance were reported in the media. Perceptions dramatically changed regarding the main responsibilities behind the Rwandese genocide, but fighting impunity remains the major focus of the 1994 genocide ‘victims, especially after the release of the report about France, Rwanda and the genocide against Tutsi (1990-1994).