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La bavure et l’émeute

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2017. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Cet article souligne le rôle de « signes déclencheurs types » naturalisés et contraignants sur lesquels s’appuient les acteurs pour se coordonner avant une action collective. Une histoire de la naissance de la « bavure » policière comme déclencheur d’émeutes dans la banlieue lyonnaise permet de mieux comprendre les calculs des participants, en mettant de côté leurs diverses motivations. Au début des années 1980, les émeutes ne sont pas des réactions « naturelles » aux bavures. Elles émergent progressivement quand des conditions favorables sont réunies (météorologie, week-end, etc.). Les reproductions du scénario bavure-émeute et la construction d’une mémoire collective conduisent, après 1990, à une solidification du signal telle que chaque bavure entraînera des réactions de violence collective.Abrégé : Police killings and riotsThis article highlights the role of naturalized and binding “typified trigger signs” used by actors to coordinate before the outbreak of a collective action. A history of police killings’ becoming a riot trigger in the suburbs of Lyon offers a better comprehension of rioters’ calculations, putting aside their various motivations. In the early 1980s, riots were not “natural” reactions to police killings. They progressively occurred when certain conditions were met (good weather, weekend...). However, the repetition of the “police killing-riot” scenario in this area and the construction of a collective memory institutionalized the sign so that in the 1990s, each police killing led to relatively coordinated riots.
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Cet article souligne le rôle de « signes déclencheurs types » naturalisés et contraignants sur lesquels s’appuient les acteurs pour se coordonner avant une action collective. Une histoire de la naissance de la « bavure » policière comme déclencheur d’émeutes dans la banlieue lyonnaise permet de mieux comprendre les calculs des participants, en mettant de côté leurs diverses motivations. Au début des années 1980, les émeutes ne sont pas des réactions « naturelles » aux bavures. Elles émergent progressivement quand des conditions favorables sont réunies (météorologie, week-end, etc.). Les reproductions du scénario bavure-émeute et la construction d’une mémoire collective conduisent, après 1990, à une solidification du signal telle que chaque bavure entraînera des réactions de violence collective.

Police killings and riotsThis article highlights the role of naturalized and binding “typified trigger signs” used by actors to coordinate before the outbreak of a collective action. A history of police killings’ becoming a riot trigger in the suburbs of Lyon offers a better comprehension of rioters’ calculations, putting aside their various motivations. In the early 1980s, riots were not “natural” reactions to police killings. They progressively occurred when certain conditions were met (good weather, weekend...). However, the repetition of the “police killing-riot” scenario in this area and the construction of a collective memory institutionalized the sign so that in the 1990s, each police killing led to relatively coordinated riots.

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