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Les veuves dans les corporations parisiennes au XVIIIe siècle

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2009. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : Cet article réévalue le rôle des veuves des maîtres artisans parisiens du XVIIIe siècle, en analysant leur expérience pratique quotidienne. La hiérarchie de genre pas plus que le modèle de l’économie familiale ne doivent nous conduire à sous-estimer leur rôle social et économique. Les fonds du Châtelet de Paris et les archives du Minutier central montrent qu’elles jouissaient d’une liberté d’action supérieure à celle des autres femmes, et même à celle de bien des hommes, grâce au rôle de chef de famille et de chef d’entreprise que la mort de leur mari leur conférait. Revendiquant le titre de maître qui appartenait à leur défunt mari, elles se trouvaient intégrées aux corporations, réussissant à s’y faire une place, malgré certaines limites.Abrégé : This article examines the experiences of widows of master craftsmen in eighteenth-century Paris to argue that widows were not critically limited in their social or economic roles by gender attitudes or the dynamic of the family economy. Using source material from the Minutier Central and the Châtelet series of the Archives Nationales de Paris, it argues that widows of master craftsmen were more privileged than all women and most men in this society thanks to their control of family assets, most importantly the title of master they claimed from the guilds of their deceased husbands. It also shows how widows exercised their privileges, and the ways their actions were at times limited by social expectations.
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Cet article réévalue le rôle des veuves des maîtres artisans parisiens du XVIIIe siècle, en analysant leur expérience pratique quotidienne. La hiérarchie de genre pas plus que le modèle de l’économie familiale ne doivent nous conduire à sous-estimer leur rôle social et économique. Les fonds du Châtelet de Paris et les archives du Minutier central montrent qu’elles jouissaient d’une liberté d’action supérieure à celle des autres femmes, et même à celle de bien des hommes, grâce au rôle de chef de famille et de chef d’entreprise que la mort de leur mari leur conférait. Revendiquant le titre de maître qui appartenait à leur défunt mari, elles se trouvaient intégrées aux corporations, réussissant à s’y faire une place, malgré certaines limites.

This article examines the experiences of widows of master craftsmen in eighteenth-century Paris to argue that widows were not critically limited in their social or economic roles by gender attitudes or the dynamic of the family economy. Using source material from the Minutier Central and the Châtelet series of the Archives Nationales de Paris, it argues that widows of master craftsmen were more privileged than all women and most men in this society thanks to their control of family assets, most importantly the title of master they claimed from the guilds of their deceased husbands. It also shows how widows exercised their privileges, and the ways their actions were at times limited by social expectations.

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