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La sociologie américaine : sociodicée ou science critique ?

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2009. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : RésuméLes États-Unis aiment à se présenter comme une « société ouverte » offrant à tous des occasions d’ascension sociale sans limites. Durant les Trente Glorieuses, la prospérité économique n’a pu que réactiver ce credo typique de l’ American Dream. Il n’est donc pas surprenant que la sociologie universitaire d’outre-Atlantique ait fait de l’examen de la question de la mobilité sociale une de ses priorités. Loin de partager naïvement les croyances de leurs compatriotes, les sociologues américains ont apporté un éclairage très critique sur le sujet, dressant par exemple un portrait peu flatteur du self-made man ou révisant à la baisse l’évaluation des flux de mobilité ascendante. Or, les intellectuels français de l’époque, souvent influencés par le marxisme, ont récusé comme conformiste cette sociologie au lieu de s’en approprier les acquis pour enrichir leur réflexion sur les classes sociales et les facteurs de l’action collective et pour justifier leur contestation de l’ordre social existant. S’interroger sur les raisons d’un tel refus a donc semblé nécessaire.Abrégé : The United States likes to introduce itself as an « opened society » which offers opportunities of unlimited upward mobility for everyone. During the thirty-year boom period after World War ii (During the « 30 Glorieuses »), the economic propserity has reactivated this typical creed of the American Dream. It is therefore no surprise that the American academic sociology should have made the examination of the question of social mobility one of its priorities. Far from naïvely sharing their fellows’ beliefs, American sociologists have shed critical light on the issue: for example they drew a rather unflattering portrait of the self-made man or they belittled the assessment of the flow of upward mobility. However, at the time, French intellectuals who were often influenced by Marxism, blamed this sociology for being conformist instead of integrating its assets in order to enrich its thought on social classes and factors of concerted action; and in order to justify their protest against the existing social order. It has therefore seemed necessary to raise the question of such a refusal.
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RésuméLes États-Unis aiment à se présenter comme une « société ouverte » offrant à tous des occasions d’ascension sociale sans limites. Durant les Trente Glorieuses, la prospérité économique n’a pu que réactiver ce credo typique de l’ American Dream. Il n’est donc pas surprenant que la sociologie universitaire d’outre-Atlantique ait fait de l’examen de la question de la mobilité sociale une de ses priorités. Loin de partager naïvement les croyances de leurs compatriotes, les sociologues américains ont apporté un éclairage très critique sur le sujet, dressant par exemple un portrait peu flatteur du self-made man ou révisant à la baisse l’évaluation des flux de mobilité ascendante. Or, les intellectuels français de l’époque, souvent influencés par le marxisme, ont récusé comme conformiste cette sociologie au lieu de s’en approprier les acquis pour enrichir leur réflexion sur les classes sociales et les facteurs de l’action collective et pour justifier leur contestation de l’ordre social existant. S’interroger sur les raisons d’un tel refus a donc semblé nécessaire.

The United States likes to introduce itself as an « opened society » which offers opportunities of unlimited upward mobility for everyone. During the thirty-year boom period after World War ii (During the « 30 Glorieuses »), the economic propserity has reactivated this typical creed of the American Dream. It is therefore no surprise that the American academic sociology should have made the examination of the question of social mobility one of its priorities. Far from naïvely sharing their fellows’ beliefs, American sociologists have shed critical light on the issue: for example they drew a rather unflattering portrait of the self-made man or they belittled the assessment of the flow of upward mobility. However, at the time, French intellectuals who were often influenced by Marxism, blamed this sociology for being conformist instead of integrating its assets in order to enrich its thought on social classes and factors of concerted action; and in order to justify their protest against the existing social order. It has therefore seemed necessary to raise the question of such a refusal.

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