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Retour sur la construction des relations militaires franco-africaines

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2016. Ressources en ligne : Abrégé : Cet article présente le processus d’adaptation des institutions militaires coloniales au nouveau cadre qu’est la Communauté franco-africaine de 1958. Il montre l’échec successif des projets d’armée unique et de défense commune qui présidaient à ce projet, devenu caduque en moins de deux ans. En ancrant cette histoire dans des exemples locaux et en scrutant les multiples contraintes, politiques, inter-personnelles et institutionnelles, on relativise l’idée d’un transfert militaire « qui irait de soi » au moment de la décolonisation de l’Afrique subsaharienne. Ces difficultés, qui concernent la construction des nouvelles armées nationales par les gouvernements africains ainsi que la place de l’assistance technique militaire française entre 1959 et la fin des années 1960, n’empêchent pour autant pas l’établissement d’un outil d’influence française efficace. Motivé par une volonté politique forte, cet outil s’appuie sur l’expérience des cadres militaires de l’assistance technique, même s’il s’incarne avant tout dans les interventions militaires des premières décennies postcolonialesAbrégé : This paper presents the attempts to adapt the military institutions of the former colonial State to the French Communauté set up in 1958. The ideas of a unique army – continuous with the colonial army – and a common defence – for all African territories and France – successively failed, and the transfer of military power had to be organized hastily and with much difficulties. It becomes all the more obvious when one looks at the situation in precise contexts in one territory and in the other. However, the multiple challenges faced by French military cooperation and African powers during the construction of national armies did not prevent France from inheriting an effective tool of influence. Based on the flexibility allowed by years of close relationships between French officers and African elites, it was most visible in military interventions during the first two decades after decolonization.
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Cet article présente le processus d’adaptation des institutions militaires coloniales au nouveau cadre qu’est la Communauté franco-africaine de 1958. Il montre l’échec successif des projets d’armée unique et de défense commune qui présidaient à ce projet, devenu caduque en moins de deux ans. En ancrant cette histoire dans des exemples locaux et en scrutant les multiples contraintes, politiques, inter-personnelles et institutionnelles, on relativise l’idée d’un transfert militaire « qui irait de soi » au moment de la décolonisation de l’Afrique subsaharienne. Ces difficultés, qui concernent la construction des nouvelles armées nationales par les gouvernements africains ainsi que la place de l’assistance technique militaire française entre 1959 et la fin des années 1960, n’empêchent pour autant pas l’établissement d’un outil d’influence française efficace. Motivé par une volonté politique forte, cet outil s’appuie sur l’expérience des cadres militaires de l’assistance technique, même s’il s’incarne avant tout dans les interventions militaires des premières décennies postcoloniales

This paper presents the attempts to adapt the military institutions of the former colonial State to the French Communauté set up in 1958. The ideas of a unique army – continuous with the colonial army – and a common defence – for all African territories and France – successively failed, and the transfer of military power had to be organized hastily and with much difficulties. It becomes all the more obvious when one looks at the situation in precise contexts in one territory and in the other. However, the multiple challenges faced by French military cooperation and African powers during the construction of national armies did not prevent France from inheriting an effective tool of influence. Based on the flexibility allowed by years of close relationships between French officers and African elites, it was most visible in military interventions during the first two decades after decolonization.

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