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Maintenant, il faut des armes : Textes choisis et présentés par Dominique Le Nuz

Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : La Fabrique Éditions, 2007. Ressources en ligne : Abrégé : Auguste Blanqui est le grand représentant du socialisme révolutionnaire au XIXe siècle en France, le lien entre la Révolution, celle de Babeuf et de Buonarroti, et la Commune de Paris, même vécue depuis sa prison. Depuis sa première blessure lors des émeutes de la rue Saint-Denis en 1827 jusqu’à sa libération en 1879 après la campagne menée par Victor Hugo et Georges Clemenceau, il a tout mené de front, fondé des sociétés secrètes, la société des Familles et celle des Saisons, le club de 1848 où se rencontre la bonne (et la moins bonne) société parisienne. Il a aussi créé des journaux, monté des insurrections, notamment celle de 1839 avec son compagnon Barbès, instruit la jeunesse révolutionnaire parisienne. En 1870, le vieux Blanqui passe ses troupes en revue dans le jardin des Champs-Elysées : appuyé contre un arbre, il voit passer ses partisans, armés sous le manteau, mêlés à la foule des badauds. Grand théoricien socialiste, il montre, dès les années 1830, que la révolution politique sans révolution sociale ne sert à rien. Il est l’un des premiers à se dire socialiste, à se dire prolétaire. Karl Marx dira que ce qu’il sait de plus important c’est auprès des ouvriers parisiens qu’il l’a appris et que la plupart d’entre eux étaient blanquistes. Blanqui a pourtant trouvé le temps d’écrire, en particulier pendant les longues années de prison – la moitié de sa vie. On trouvera ici présentés des proclamations, des extraits de sa défense lors de ses procès, des articles, des lettres, des textes théoriques et polémiques, et deux classiques : Instruction pour une prise d’armes et L’Éternité par les astres. « Le peuple est muet, il végète loin des hautes régions où se règlent ses destinées. Lorsque, par hasard, la tribune ou la presse laissent échapper quelques paroles de pitié sur sa misère, on se hâte de leur imposer silence au nom de la sûreté publique, qui défend de toucher à ces questions brûlantes, ou bien on crie à l’anarchie. Et puis, quand il s’est fait un grand silence, on dit : Voyez, la France est heureuse, elle est paisible, l’ordre règne ! »
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Auguste Blanqui est le grand représentant du socialisme révolutionnaire au XIXe siècle en France, le lien entre la Révolution, celle de Babeuf et de Buonarroti, et la Commune de Paris, même vécue depuis sa prison. Depuis sa première blessure lors des émeutes de la rue Saint-Denis en 1827 jusqu’à sa libération en 1879 après la campagne menée par Victor Hugo et Georges Clemenceau, il a tout mené de front, fondé des sociétés secrètes, la société des Familles et celle des Saisons, le club de 1848 où se rencontre la bonne (et la moins bonne) société parisienne. Il a aussi créé des journaux, monté des insurrections, notamment celle de 1839 avec son compagnon Barbès, instruit la jeunesse révolutionnaire parisienne. En 1870, le vieux Blanqui passe ses troupes en revue dans le jardin des Champs-Elysées : appuyé contre un arbre, il voit passer ses partisans, armés sous le manteau, mêlés à la foule des badauds. Grand théoricien socialiste, il montre, dès les années 1830, que la révolution politique sans révolution sociale ne sert à rien. Il est l’un des premiers à se dire socialiste, à se dire prolétaire. Karl Marx dira que ce qu’il sait de plus important c’est auprès des ouvriers parisiens qu’il l’a appris et que la plupart d’entre eux étaient blanquistes. Blanqui a pourtant trouvé le temps d’écrire, en particulier pendant les longues années de prison – la moitié de sa vie. On trouvera ici présentés des proclamations, des extraits de sa défense lors de ses procès, des articles, des lettres, des textes théoriques et polémiques, et deux classiques : Instruction pour une prise d’armes et L’Éternité par les astres. « Le peuple est muet, il végète loin des hautes régions où se règlent ses destinées. Lorsque, par hasard, la tribune ou la presse laissent échapper quelques paroles de pitié sur sa misère, on se hâte de leur imposer silence au nom de la sûreté publique, qui défend de toucher à ces questions brûlantes, ou bien on crie à l’anarchie. Et puis, quand il s’est fait un grand silence, on dit : Voyez, la France est heureuse, elle est paisible, l’ordre règne ! »

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