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L’exposition universelle de 1867 : L'apogée du Second Empire

Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : Perrin, 2023. Ressources en ligne : Abrégé : La fête impériale. Paris, 1er juillet 1867. Dans le palais de l’Industrie et des Beaux-Arts, gigantesque bâtiment construit en 1855 sur les Champs-Élysées, l’empereur des Français Napoléon III, entouré de sa famille, des hauts dignitaires de l’État, de chefs d’État et membres des familles souveraines, ainsi que du corps diplomatique, remet les récompenses décernées par le jury international de l’Exposition universelle, en présence d’un public nombreux.Ouverte le 1er avril, cette manifestation réunit une trentaine de pays (y compris le Siam et le Japon), 52 000 exposants, et voit chaque jour plusieurs milliers de visiteurs arpenter le Champ-de-Mars où l’Exposition est installée. La fête impériale bat son plein dans un Paris en pleine transformation sous l’égide du préfet Georges Haussmann, entre les visites de souverains étrangers (Guillaume Ier de Prusse, Alexandre II de Russie, le sultan Abdulaziz, le vice-roi d’Égypte Ismaïl Pacha), les multiples réceptions offertes par les ministres et les ambassadeurs et les spectacles donnés par les opéras et théâtres parisiens, sur des musiques de Giuseppe Verdi, Charles Gounod et surtout Jacques Offenbach.Et pourtant, ce même 1er juillet, la capitale bruisse d’une rumeur insistante : l’empereur du Mexique, Maximilien, frère de l’empereur d’Autriche François-Joseph, aurait été exécuté par les troupes républicaines. Confirmée trois jours ensuite, la nouvelle interrompt temporairement les festivités. Un an après la victoire de la Prusse sur l’Autriche à Sadowa, et alors que les difficultés politiques économiques et sociales se multiplient, le temps semble se charger de « nuages noirs », comme l’avouera quelques semaines plus tard l’empereur lui-même lors d’un discours à Lille. La « plus belle pensée du règne » de Napoléon III, à savoir la constitution d’un empire catholique au Mexique, a vécu.Pour tous ceux qui connaîtront ensuite l’« année terrible » (Victor Hugo) de 1870-1871, 1867 restera à jamais celle de l’Exposition, la dernière période de joie et d’insouciance avant les difficultés.C’est à la découverte de cette « flèche d’or du Second Empire » que nous invite cet ouvrage particulièrement vivant, sur les pas de ceux qui l’ont organisée et de ceux qui l’ont visitée, George Sand, Gustave Flaubert, Jules Verne, Jules Michelet, Ferdinand de Lesseps, Frédéric Le Play ou le futur Édouard VII.
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La fête impériale. Paris, 1er juillet 1867. Dans le palais de l’Industrie et des Beaux-Arts, gigantesque bâtiment construit en 1855 sur les Champs-Élysées, l’empereur des Français Napoléon III, entouré de sa famille, des hauts dignitaires de l’État, de chefs d’État et membres des familles souveraines, ainsi que du corps diplomatique, remet les récompenses décernées par le jury international de l’Exposition universelle, en présence d’un public nombreux.Ouverte le 1er avril, cette manifestation réunit une trentaine de pays (y compris le Siam et le Japon), 52 000 exposants, et voit chaque jour plusieurs milliers de visiteurs arpenter le Champ-de-Mars où l’Exposition est installée. La fête impériale bat son plein dans un Paris en pleine transformation sous l’égide du préfet Georges Haussmann, entre les visites de souverains étrangers (Guillaume Ier de Prusse, Alexandre II de Russie, le sultan Abdulaziz, le vice-roi d’Égypte Ismaïl Pacha), les multiples réceptions offertes par les ministres et les ambassadeurs et les spectacles donnés par les opéras et théâtres parisiens, sur des musiques de Giuseppe Verdi, Charles Gounod et surtout Jacques Offenbach.Et pourtant, ce même 1er juillet, la capitale bruisse d’une rumeur insistante : l’empereur du Mexique, Maximilien, frère de l’empereur d’Autriche François-Joseph, aurait été exécuté par les troupes républicaines. Confirmée trois jours ensuite, la nouvelle interrompt temporairement les festivités. Un an après la victoire de la Prusse sur l’Autriche à Sadowa, et alors que les difficultés politiques économiques et sociales se multiplient, le temps semble se charger de « nuages noirs », comme l’avouera quelques semaines plus tard l’empereur lui-même lors d’un discours à Lille. La « plus belle pensée du règne » de Napoléon III, à savoir la constitution d’un empire catholique au Mexique, a vécu.Pour tous ceux qui connaîtront ensuite l’« année terrible » (Victor Hugo) de 1870-1871, 1867 restera à jamais celle de l’Exposition, la dernière période de joie et d’insouciance avant les difficultés.C’est à la découverte de cette « flèche d’or du Second Empire » que nous invite cet ouvrage particulièrement vivant, sur les pas de ceux qui l’ont organisée et de ceux qui l’ont visitée, George Sand, Gustave Flaubert, Jules Verne, Jules Michelet, Ferdinand de Lesseps, Frédéric Le Play ou le futur Édouard VII.

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