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Camps d'étrangers

Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : Terra-HN, 2008. Ressources en ligne : Abrégé : Quel est le point commun au XXe siècle entre les tirailleurs et les travailleurs indigènes, les réfugiés et les rapatriés coloniaux, les minorités discriminées, les insoumis et les rebelles indépendantistes, les migrants illégalisés et les demandeurs d’asile déboutés ? Le fait d’avoir été, à un moment ou un autre de leur parcours en métropole, placés de force et confinés dans des camps, des cantonnements, des dépôts, des centres, des casernements, des logements contraints, dans toutes sortes de lieux isolés, inaccessibles et insalubres. L’auteur propose une sociologie historique des camps d’étrangers en France depuis la Première Guerre mondiale. À partir de différentes enquêtes et sources d’archives il s’agit de mettre en perspective la manière dont les pouvoirs publics, et principalement la police nationale, ont mis en place et géré des lieux d’inter­nement administratif des étrangers. Cet ouvrage questionne tout d’abord le terme de camp, objet difficile et source de polémiques entre analyses scientifiques, dénégations politiques et usages militants, mais qui décrit une réalité multiforme : celle d’un placement forcé et d’un déni de droits dans un espace clos, de circuits de déplacement surveillés et réservés, de la mise au travail forcé ou de l’interdiction de travailler, d’une limitation drastique des contacts avec le reste de la population. Il examine ensuite la technique de la mise en camp et les formes variées que prennent les camps d’étrangers selon les contextes et les objectifs des pouvoirs publics, la lutte contre un ennemi de l’intérieur, l’accueil « humanitaire » provisoire, l’épuration politique, l’expulsion de l’étranger. Il s’intéresse enfin à ces populations mises au secret de migrants forcés, de déplacés des colonies, de réfugiés européens ou de parias nationaux, des indigènes africains ou indochinois, des exilés arméniens, sarrois, espagnols, des suspects alsaciens, tsiganes, algériens, des migrants indésirables et d’autres bouches inutiles ayant fait l’amère expérience de cette étrange sollicitude de l’État démocratique pour ceux qu’il perçoit comme étrangers.
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Quel est le point commun au XXe siècle entre les tirailleurs et les travailleurs indigènes, les réfugiés et les rapatriés coloniaux, les minorités discriminées, les insoumis et les rebelles indépendantistes, les migrants illégalisés et les demandeurs d’asile déboutés ? Le fait d’avoir été, à un moment ou un autre de leur parcours en métropole, placés de force et confinés dans des camps, des cantonnements, des dépôts, des centres, des casernements, des logements contraints, dans toutes sortes de lieux isolés, inaccessibles et insalubres. L’auteur propose une sociologie historique des camps d’étrangers en France depuis la Première Guerre mondiale. À partir de différentes enquêtes et sources d’archives il s’agit de mettre en perspective la manière dont les pouvoirs publics, et principalement la police nationale, ont mis en place et géré des lieux d’inter­nement administratif des étrangers. Cet ouvrage questionne tout d’abord le terme de camp, objet difficile et source de polémiques entre analyses scientifiques, dénégations politiques et usages militants, mais qui décrit une réalité multiforme : celle d’un placement forcé et d’un déni de droits dans un espace clos, de circuits de déplacement surveillés et réservés, de la mise au travail forcé ou de l’interdiction de travailler, d’une limitation drastique des contacts avec le reste de la population. Il examine ensuite la technique de la mise en camp et les formes variées que prennent les camps d’étrangers selon les contextes et les objectifs des pouvoirs publics, la lutte contre un ennemi de l’intérieur, l’accueil « humanitaire » provisoire, l’épuration politique, l’expulsion de l’étranger. Il s’intéresse enfin à ces populations mises au secret de migrants forcés, de déplacés des colonies, de réfugiés européens ou de parias nationaux, des indigènes africains ou indochinois, des exilés arméniens, sarrois, espagnols, des suspects alsaciens, tsiganes, algériens, des migrants indésirables et d’autres bouches inutiles ayant fait l’amère expérience de cette étrange sollicitude de l’État démocratique pour ceux qu’il perçoit comme étrangers.

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