La « résistance maximale » de l’Iran à la « pression maximale » de Donald Trump
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Depuis 2019, l’Iran oppose une « résistance maximale » à la politique de « pression maximale » de Donald Trump, d’abord dans le détroit d’Ormuz, puis en Irak. Téhéran a relancé son programme d’enrichissement de l’uranium et accéléré ses essais de missiles balistiques. Après que le président américain eut ordonné l’élimination du général Ghassem Soleimani, maître d’œuvre de l’interventionnisme iranien au Moyen-Orient, l’Iran a répondu par des frappes de missiles sur des bases américaines. On a alors frôlé un conflit majeur. Si le régime iranien est contesté à l’intérieur et en Irak, et affaibli par une crise économique aggravée par la pandémie de coronavirus, sa résilience sécuritaire et la continuité de sa politique d’ingérence ne font pourtant guère de doute.
Since 2019, Donald Trump’s “maximum pressure” policy (in the Straits of Hormuz, then in Iraq) has been met with “maximum resistance” from Iran. Tehran has resumed its uranium enrichment programme and accelerated its production of ballistic missiles. When the US president ordered the killing of General Ghassem Soleimani – mastermind of Iranian interventionism in the Middle East – Iran responded with missile strikes on US bases. At that time, we came very close to a major conflict. Though the Iranian regime faces opposition both from within and in Iraq, there is little doubt as to its military resilience or the continuity of its policy of interference.
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