Moyen-Orient : entre espérances démocratiques et reprises en main autoritaires
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Au Moyen-Orient, tous les États, à l’exception notable d’Israël, ont des régimes plus ou moins autoritaires, parfois militaires, ou alors de type féodal. La démocratie n’a guère droit de cité dans la région, et même celles qui existent formellement comportent un fort pouvoir personnel. Au-delà du raccourci qui est souvent fait entre l’islam et ces régimes autoritaires, un certain nombre d’éléments semblent augurer de la possibilité d’une transformation du rapport au politique dans le sens des avancées de la liberté. En cela, les printemps arabes de 2011 et les mouvements de contestation populaire des années 2019-2020 pourraient ne pas rester sans lendemain1.
In the Middle East, every state but Israel has a more or less authoritarian regime - sometimes military or feudal. There is precious little democracy to be found in the region, and even those democracies that do formally exist feature strong individual power. Beyond the simplistic link often made between Islam and these authoritarian regimes, a number of elements seem to suggest the possibility of a freedom-oriented transformation of the relationship to politics. The Arab Spring of 2011, and the popular protest movements of 2019-2020 may not, then, remain unfulfilled.
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