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Pierre Garsias, adversaire de Jean Pic de la Mirandole, entre nominalisme et via communis

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2007. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : RésuméL’étude des Determinationes magistrales de Garsias, riposte à l’ Apologia de Jean Pic de la Mirandole, invite à remettre en question la thèse selon laquelle l’humaniste italien fut la victime des ‘nominalistes’ censés avoir régné aussi bien à l’université de Paris qu’à la curie romaine. En effet Garsias, qui joua un rôle de premier plan dans le procès de 1487, critique ouvertement Ockham, montre un penchant pour la via communis, puise de manière systématique dans les œuvres de Thomas d’Aquin, démarque la Summa de ecclesia de Jean de Torquemada, ennemi déclaré de la théologie et de l’ecclésiologie ockhamiennes.Abrégé : The study of Garsias’ Determinationes magistrales, a reply to Giovanni Pico della Mirandola’s Apologia, invites to challenge the largely accepted view that the Italian humanist was the victim of the ‘nominalists’ who supposedly dominated both the university of Paris and the Roman curia. As a matter of fact, Garsias, who played a prominent role during the trial of 1487, openly criticises Ockham, has a liking for the via communis, systematically draws from Thomas Aquinas’ works, and plagiarizes the Summa de ecclesia of John of Torquemada, who was a sworn enemy of Ockham’s theology and ecclesiology.Abrégé : RiassuntoLo studio delle Determinationes magistrales di Garsias, replica all’ Apologia di Giovanni Pico della Mirandola, invita a discutere la tesi secondo la quale l’umanista italiano fu la vittima dei ‘nominalisti’ che si suppone regnassero tanto all’università di Parigi quanto alla curia romana. In effetti Garsias, che giocò un ruolo di primo piano nel processo del 1487, critica apertamente Ockham, mostra una propensione per la via communis, attinge sistematicamente alle opere di Tommaso d’Aquino e, infine, plagia la Summa de ecclesia di Giovanni di Torquemada, nemico dichiarato della teologia e dell’ecclesiologia ockhamista.
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RésuméL’étude des Determinationes magistrales de Garsias, riposte à l’ Apologia de Jean Pic de la Mirandole, invite à remettre en question la thèse selon laquelle l’humaniste italien fut la victime des ‘nominalistes’ censés avoir régné aussi bien à l’université de Paris qu’à la curie romaine. En effet Garsias, qui joua un rôle de premier plan dans le procès de 1487, critique ouvertement Ockham, montre un penchant pour la via communis, puise de manière systématique dans les œuvres de Thomas d’Aquin, démarque la Summa de ecclesia de Jean de Torquemada, ennemi déclaré de la théologie et de l’ecclésiologie ockhamiennes.

The study of Garsias’ Determinationes magistrales, a reply to Giovanni Pico della Mirandola’s Apologia, invites to challenge the largely accepted view that the Italian humanist was the victim of the ‘nominalists’ who supposedly dominated both the university of Paris and the Roman curia. As a matter of fact, Garsias, who played a prominent role during the trial of 1487, openly criticises Ockham, has a liking for the via communis, systematically draws from Thomas Aquinas’ works, and plagiarizes the Summa de ecclesia of John of Torquemada, who was a sworn enemy of Ockham’s theology and ecclesiology.

RiassuntoLo studio delle Determinationes magistrales di Garsias, replica all’ Apologia di Giovanni Pico della Mirandola, invita a discutere la tesi secondo la quale l’umanista italiano fu la vittima dei ‘nominalisti’ che si suppone regnassero tanto all’università di Parigi quanto alla curia romana. In effetti Garsias, che giocò un ruolo di primo piano nel processo del 1487, critica apertamente Ockham, mostra una propensione per la via communis, attinge sistematicamente alle opere di Tommaso d’Aquino e, infine, plagia la Summa de ecclesia di Giovanni di Torquemada, nemico dichiarato della teologia e dell’ecclesiologia ockhamista.

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