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Aujourd’hui, selon l’Institut Analgésia1, première fondation française de recherche dédiée à l’innovation contre la douleur, un adulte sur cinq souffre de douleurs chroniques et deux patients sur trois ne sont pas soulagés par leur traitement.Pourtant, Sherrington offre une piste essentielle pour comprendre la douleur chronique dès 1917 en démystifiant le fait que les réactions réflexes ont pour but de rétablir l’homéostasie. D’après la loi d’innervation réciproque de Sherrington, « quand les agonistes se contractent, les antagonistes se relâchent ». Nous nous rendons alors compte que le seul moyen de rétablir le bon fonctionnement d’un couple de forces est d’inhiber par sa propre contraction l’agoniste pour inhiber à son tour l’antagoniste.Parmi les milliers de publications concernant le Trigger Point présentes sur PubMed, il semble qu’un axe n’ait pas été pris en compte, celui d’inclure le modèle de la tenségrité biologique.À travers cette approche, je propose d’envisager une autre façon de soigner la douleur chronique : produire artificiellement un réflexe de retrait sur le tendon du muscle agoniste responsable du réflexe d’inhibition autogénique pour reprogrammer le couple de forces.Ainsi, la ténotomie, l’antalgie, la neurostimulation, la neurotomie seraient évitées et des résultats définitifs sur la douleur chronique basée sur la loi du tout ou rien, seraient obtenus. Si ma théorie de l’amnésie post-traumatique réflexe s’avère exacte, elle relancerait une fonction organique en mode par défaut. De ce fait, elle permettrait une innovation à visée curative dans toute pathologie d’origine fonctionnelle et/ou organique.

Today, according to the Analgesia Institute (see note1), the first French research foundation dedicated to innovation against pain, one adult in five suffers from chronic pain and two out of three patients are not relieved by their treatment. However, Sherrington offered an essential clue to understanding chronic pain as early as 1917 by demystifying the fact that reflex reactions are intended to restore homeostasis. According to Sherrington’s law of reciprocal innervation, “when the agonists contract, the antagonists relax”. We then realize that the only way to restore the proper functioning of a pair of forces is to inhibit the agonist by its own contraction in order to inhibit the antagonist in turn. Among the thousands of publications on the Trigger Point available on PubMed, it seems that one axis has not been taken into account, that of including the model of biological tensegrity. Through this approach, I propose to consider another way to treat chronic pain: artificially producing a withdrawal reflex on the tendon of the agonist muscle responsible for the autogenic inhibition reflex to reprogram the force couple. Thus, tenotomy, analgesia, neurostimulation, neurotomy would be avoided and definitive results on chronic pain based on the law of all or nothing would be obtained. If my theory of reflex post-traumatic amnesia proves to be correct, it would restart an organic function in default mode. Thus, it would allow an innovation with a curative aim in any pathology of functional and/or organic origin.