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La réparation du mobilier céramique par des attelles en plomb : l’expérimentation réalisée sur un dolium

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2023. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : La réparation des céramiques dans l’Antiquité eut largement recours à l’usage du plomb. La solution la plus fréquente afin de limiter l’aggravation de fissures, tant sur de la vaisselle de table que sur des grands conteneurs (jarre, dolium), fut l’applique d’une ou plusieurs attelles, réalisées avec ce métal. Découvertes en fouille, ces dernières sont souvent dissociées de leur support par le bris complet du vase, mais restent aisément reconnaissables, même à l’état de fragments. Identifier le procédé de réalisation de ce type de renfort pose en revanche des questions sur la méthode et sur la détermination du matériel utilisé. Aborder les principes de cette technique de réparation repose sur l’observation d’objets archéologiques en bon état de conservation. Les collections de l’oppidum de Ruscino (Château-Roussillon, Perpignan) offrent de nombreux exemplaires d’attelles de toutes tailles qui permettent d’entreprendre cette démarche. Pour initier cette approche, l’expérimentation se concentre sur les attelles de grandes dimensions retrouvées sur les dolia. Les tests de coulées en plomb que nous présentons, réalisés avec diverses essences végétales endémiques, ont pour but de comparer les négatifs de tiges de plantes aux empreintes conservées sur les attelles des dolia. En nous appuyant sur l’hypothèse la plus probable que nous retenons, l’emploi de Poacées de type canne nous a permis de reproduire des attelles identiques aux exemplaires archéologiques.Abrégé : The repair of ceramics in antiquity was largely based on the use of lead. The most frequent solution to limit the aggravation of cracks, both on tableware and on large containers (jar, dolia), was the application of one or more splints made of this metal. Discovered in excavation, these small objects are often separated from their support by the complete breakage of the container, but remain easily recognisable, even in the state of fragments. However, identifying the manufacturing process for this type of reinforcement raises questions about the method and determination of the material used. The principles of this repair technique are based on the observation of well preserved archaeological objects. The collections of the Ruscino oppidum (Château-Roussillon, Perpignan) offer numerous examples of splints of all sizes that allow us to undertake this approach. To initiate this approach, the experiment focuses on the large splints found on dolia. The lead casting tests we present, carried out with various endemic plant species, are intended to compare negative plant stems to the imprints preserved on the splints of the dolia. Based on the most probable hypothesis that we retain, the use of cane type Poacée allowed us to reproduce splints identical to archaeological specimens.
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La réparation des céramiques dans l’Antiquité eut largement recours à l’usage du plomb. La solution la plus fréquente afin de limiter l’aggravation de fissures, tant sur de la vaisselle de table que sur des grands conteneurs (jarre, dolium), fut l’applique d’une ou plusieurs attelles, réalisées avec ce métal. Découvertes en fouille, ces dernières sont souvent dissociées de leur support par le bris complet du vase, mais restent aisément reconnaissables, même à l’état de fragments. Identifier le procédé de réalisation de ce type de renfort pose en revanche des questions sur la méthode et sur la détermination du matériel utilisé. Aborder les principes de cette technique de réparation repose sur l’observation d’objets archéologiques en bon état de conservation. Les collections de l’oppidum de Ruscino (Château-Roussillon, Perpignan) offrent de nombreux exemplaires d’attelles de toutes tailles qui permettent d’entreprendre cette démarche. Pour initier cette approche, l’expérimentation se concentre sur les attelles de grandes dimensions retrouvées sur les dolia. Les tests de coulées en plomb que nous présentons, réalisés avec diverses essences végétales endémiques, ont pour but de comparer les négatifs de tiges de plantes aux empreintes conservées sur les attelles des dolia. En nous appuyant sur l’hypothèse la plus probable que nous retenons, l’emploi de Poacées de type canne nous a permis de reproduire des attelles identiques aux exemplaires archéologiques.

The repair of ceramics in antiquity was largely based on the use of lead. The most frequent solution to limit the aggravation of cracks, both on tableware and on large containers (jar, dolia), was the application of one or more splints made of this metal. Discovered in excavation, these small objects are often separated from their support by the complete breakage of the container, but remain easily recognisable, even in the state of fragments. However, identifying the manufacturing process for this type of reinforcement raises questions about the method and determination of the material used. The principles of this repair technique are based on the observation of well preserved archaeological objects. The collections of the Ruscino oppidum (Château-Roussillon, Perpignan) offer numerous examples of splints of all sizes that allow us to undertake this approach. To initiate this approach, the experiment focuses on the large splints found on dolia. The lead casting tests we present, carried out with various endemic plant species, are intended to compare negative plant stems to the imprints preserved on the splints of the dolia. Based on the most probable hypothesis that we retain, the use of cane type Poacée allowed us to reproduce splints identical to archaeological specimens.

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