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Les politiques d'insertion

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2001. Ressources en ligne : Abrégé : RésuméDans le cadre de la « nouvelle » pensée étatique qui s’élabore au tournant des années 1970-1980, « l’insertion » apparaît comme le label qui désigne les réponses étatiques successives au chômage des jeunes et à « la nouvelle pauvreté » (« l’exclusion »). Cette ébauche d’une histoire sociale de l’insertion tente de mettre en évidence les implications multiples de ces nouveaux modes d’encadrement du non-emploi, dont « la logique du projet » constitue aujourd’hui la clé de voûte, de montrer comment ils ont progressivement substitué la figure de « l’inemployable » à celle du chômeur. Elle passe par l’analyse du travail collectif qui a été nécessaire pour faire de l’insertion un « problème officiel », une catégorie de la pensée étatique qui s’impose au monde politique, syndical, patronal, médiatique et scientifique. Dans cette perspective, il s’agit de montrer ce que les dispositifs d’insertion successifs doivent, en particulier, aux conflits internes au champ politique et aux différentes catégories de « professionnels de l’insertion », c’est-à-dire aussi de mettre en évidence les enjeux inséparablement politiques, professionnels et éthiques, liés à l’insertion. Il apparaît ainsi que ces politiques « à visées réparatrices » et leurs transformations successives ont concouru à aggraver le mal qu’elles prétendaient combattre en contribuant à la déstabilisation du modèle salarial.Abrégé : Within the framework of the « new » government line of thought which developed in the 1970s-1980s, the term « integration » is a label for the government’s successive answers to « youth unemployment » and « new poverty » (« exclusion »). The present outline of a social history of « integration » attempts to bring out the many implications of these new ways of managing the lack of jobs, the keystone being « planning logic », to show how the figure of the « unemployable » person has come to replace that of someone simply out of work. The author begins by the analysis of the collective effort that went into making « integration » an « official problem », a category of government thinking which impressed itself in the arenas of politics, unions, CEOs, the media and science. He then seeks to show the debt owed by the successive « integration mechanisms », in particular to the conflicts within the political field and to the different categories of « professional integration workers », in other words, to bring out the inseparable political, professional and « ethical » stakes bound up with « integration ». It ultimately appears that these « healing » policies and their successive transformations all combined to « aggravate the disease » they claimed to treat by contributing to the destabilization of salaried work.Abrégé : ResumenEn el marco del « nuevo » pensamiento estatal francés elaborado durante el decisivo período 1970-1980, la « inserción » aparece como la etiqueta que designa las sucesivas respuestas del Estado al « desempleo de los jóvenes » y a la « nueva pobreza » (la « exclusión »). En este artículo se esboza una historia social de la « inserción ». Por un lado, se intenta poner de manifiesto las múltiples implicaciones de las nuevas modalidades utilizadas para contener el no-empleo, cuya piedra angular es, hoy por hoy, la « lógica del proyecto ». Por el otro, se trata de mostrar de qué manera dichas modalidades han sustituido paulatinamente la imagen del desempleado por la del « inempleable ». Se analiza, entonces, el trabajo colectivo que ha habido que realizar para transformar la « inserción » en un « problema oficial », es decir, una categoría del pensamiento estatal que también ejerce su dominio en los ámbitos político, sindical, patronal, mediático y científico. Desde esta perspectiva, se trata de mostrar qué les deben, específicamente, los sucesivos « dispositivos de inserción » a los conflictos internos del campo político y a las diferentes categorías de « profesionales de la inserción », o sea, también se intenta poner de manifiesto los inseparables intereses en juego –políticos, profesionales y « éticos »– vinculados a la « inserción ». Parecería que las políticas « reparadoras » y sus transformaciones sucesivas han coadyuvado a « agravar el mal » que pretendían combatir, ya que contribuyen a desestabilizar el modelo salarial.Abrégé : ZusammenfassungIm Rahmen des Anfang der 1980er Jahre entstandenen « neuen » Staatsdenkens gilt « Integration » als Losung für die sukzessiven staatlichen Antworten auf das Problem der « Jugendarbeitslosigkeit » und der « neuen Armutsformen » (sozialer Ausschluß). Im vorliegenden Entwurf einer Sozialgeschichte der « Integration » wird versucht, die vielfachen Auswirkungen dieser neuen Verwaltungsformen der Arbeitslosigkeit hervorzuheben – deren Hauptmotiv heute in einer « Logik des Projekts » besteht, und zu zeigen, wie die Figur des « Beschäftigungsunfähigen » allmählich diejenige des « Arbeitslosen » ersetzt hat. Diese Skizze setzt eine Analyse der gesellschatlichen Bearbeitung der Problematik voraus, die notwendig war, um « Eingliederung » als « öffentliches Problem » und als Kategorie des Staatsdenkens zu gestalten, dessen Gebrauch dem politischen, gewerkschaftlichen, unternehmerischen, medialen und wissenschaftlichen Sektor auflerlegt wurde. In dieser Hinsicht soll gezeigt werden, wie die sukzessiven « Eingliederungsmaßnahmen » insbesondere durch die dem politischen Feld innewohnenden Konflikte und durch die verschiedenen Kategorien an « Fachleuten der Integration » bedingt wurden ; das bedeutet auch, die untrennbar politischen, beruflichen und « ethischen » Hintergründe der « Re(integration) » aufzuzeigen. Daraus ergibt sich, daß diese « kompensatorische » Politik und ihre sukzessiven Transformationen eine Vertiefung des Übels mit sich gebracht haben, das sie bekämpfen sollten, indem sie zur Destabilisierung des Lohnarbeit beigetragen haben.
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RésuméDans le cadre de la « nouvelle » pensée étatique qui s’élabore au tournant des années 1970-1980, « l’insertion » apparaît comme le label qui désigne les réponses étatiques successives au chômage des jeunes et à « la nouvelle pauvreté » (« l’exclusion »). Cette ébauche d’une histoire sociale de l’insertion tente de mettre en évidence les implications multiples de ces nouveaux modes d’encadrement du non-emploi, dont « la logique du projet » constitue aujourd’hui la clé de voûte, de montrer comment ils ont progressivement substitué la figure de « l’inemployable » à celle du chômeur. Elle passe par l’analyse du travail collectif qui a été nécessaire pour faire de l’insertion un « problème officiel », une catégorie de la pensée étatique qui s’impose au monde politique, syndical, patronal, médiatique et scientifique. Dans cette perspective, il s’agit de montrer ce que les dispositifs d’insertion successifs doivent, en particulier, aux conflits internes au champ politique et aux différentes catégories de « professionnels de l’insertion », c’est-à-dire aussi de mettre en évidence les enjeux inséparablement politiques, professionnels et éthiques, liés à l’insertion. Il apparaît ainsi que ces politiques « à visées réparatrices » et leurs transformations successives ont concouru à aggraver le mal qu’elles prétendaient combattre en contribuant à la déstabilisation du modèle salarial.

Within the framework of the « new » government line of thought which developed in the 1970s-1980s, the term « integration » is a label for the government’s successive answers to « youth unemployment » and « new poverty » (« exclusion »). The present outline of a social history of « integration » attempts to bring out the many implications of these new ways of managing the lack of jobs, the keystone being « planning logic », to show how the figure of the « unemployable » person has come to replace that of someone simply out of work. The author begins by the analysis of the collective effort that went into making « integration » an « official problem », a category of government thinking which impressed itself in the arenas of politics, unions, CEOs, the media and science. He then seeks to show the debt owed by the successive « integration mechanisms », in particular to the conflicts within the political field and to the different categories of « professional integration workers », in other words, to bring out the inseparable political, professional and « ethical » stakes bound up with « integration ». It ultimately appears that these « healing » policies and their successive transformations all combined to « aggravate the disease » they claimed to treat by contributing to the destabilization of salaried work.

ResumenEn el marco del « nuevo » pensamiento estatal francés elaborado durante el decisivo período 1970-1980, la « inserción » aparece como la etiqueta que designa las sucesivas respuestas del Estado al « desempleo de los jóvenes » y a la « nueva pobreza » (la « exclusión »). En este artículo se esboza una historia social de la « inserción ». Por un lado, se intenta poner de manifiesto las múltiples implicaciones de las nuevas modalidades utilizadas para contener el no-empleo, cuya piedra angular es, hoy por hoy, la « lógica del proyecto ». Por el otro, se trata de mostrar de qué manera dichas modalidades han sustituido paulatinamente la imagen del desempleado por la del « inempleable ». Se analiza, entonces, el trabajo colectivo que ha habido que realizar para transformar la « inserción » en un « problema oficial », es decir, una categoría del pensamiento estatal que también ejerce su dominio en los ámbitos político, sindical, patronal, mediático y científico. Desde esta perspectiva, se trata de mostrar qué les deben, específicamente, los sucesivos « dispositivos de inserción » a los conflictos internos del campo político y a las diferentes categorías de « profesionales de la inserción », o sea, también se intenta poner de manifiesto los inseparables intereses en juego –políticos, profesionales y « éticos »– vinculados a la « inserción ». Parecería que las políticas « reparadoras » y sus transformaciones sucesivas han coadyuvado a « agravar el mal » que pretendían combatir, ya que contribuyen a desestabilizar el modelo salarial.

ZusammenfassungIm Rahmen des Anfang der 1980er Jahre entstandenen « neuen » Staatsdenkens gilt « Integration » als Losung für die sukzessiven staatlichen Antworten auf das Problem der « Jugendarbeitslosigkeit » und der « neuen Armutsformen » (sozialer Ausschluß). Im vorliegenden Entwurf einer Sozialgeschichte der « Integration » wird versucht, die vielfachen Auswirkungen dieser neuen Verwaltungsformen der Arbeitslosigkeit hervorzuheben – deren Hauptmotiv heute in einer « Logik des Projekts » besteht, und zu zeigen, wie die Figur des « Beschäftigungsunfähigen » allmählich diejenige des « Arbeitslosen » ersetzt hat. Diese Skizze setzt eine Analyse der gesellschatlichen Bearbeitung der Problematik voraus, die notwendig war, um « Eingliederung » als « öffentliches Problem » und als Kategorie des Staatsdenkens zu gestalten, dessen Gebrauch dem politischen, gewerkschaftlichen, unternehmerischen, medialen und wissenschaftlichen Sektor auflerlegt wurde. In dieser Hinsicht soll gezeigt werden, wie die sukzessiven « Eingliederungsmaßnahmen » insbesondere durch die dem politischen Feld innewohnenden Konflikte und durch die verschiedenen Kategorien an « Fachleuten der Integration » bedingt wurden ; das bedeutet auch, die untrennbar politischen, beruflichen und « ethischen » Hintergründe der « Re(integration) » aufzuzeigen. Daraus ergibt sich, daß diese « kompensatorische » Politik und ihre sukzessiven Transformationen eine Vertiefung des Übels mit sich gebracht haben, das sie bekämpfen sollten, indem sie zur Destabilisierung des Lohnarbeit beigetragen haben.

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