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Échapper à la grille : une poétique de la techno

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2017. Ressources en ligne : Abrégé : Dans le dernier numéro, nous évoquions les « grands récits » sur l’histoire des musiques électroniques. Parmi les plus récurrents, on trouve les anecdotes qui montrent comment telle machine a permis l’invention d’un son, ou à l’inverse, comment son détournement a eu pour conséquence un style nouveau. Pourtant, si l’on y fait bien attention, les rapports entre les programmes inscrits dans les machines et la créativité des musiciens ne sont jamais très clairs. En général, ces anecdotes permettent surtout d’insister sur le génie des inventeurs (comme Robert Moog) ou sur celui des musiciens qui ont su pratiquer le contre-emploi. Pour comprendre ce qu’il s’est vraiment passé, il faut pouvoir regarder les machines de plus près, comprendre leur fonctionnement intrinséque. Après avoir interrogé dans notre numéro 5 le rôle des presets dans la composition, le musicien allemand Stefan Goldmann nous propose aujourd’hui un article qui se présente comme la suite logique de ce questionnement poétique. Il s’y intéresse, en effet, au détail des relations entre les programmes inscrits dans les technologies et les artistes, entre les conditionnements et les (supposés) détournements. Goldmann nous fait redécouvrir ce que la musique électronique a de particulier : rencontre entre des influences musicales « organiques » et la rigidité des outils ; manière de composer dans la répétition ; jeu autour de l’indépendance entre les timbres et les séquences ; etc. D’après lui, la musique électronique, dans ses répétitions mêmes, nous apprend à nous rendre attentif aux nuances. Il remet au passage quelques idées à leur place : le manque de moyens des premiers producteurs house et techno n’explique pas grand-chose de leurs inventions, les outils électroniques sont souvent plus déterminés qu’ils n’en ont l’air, mais aussi – et c’est plus audacieux – la musique électronique serait indépendante de ses contextes sociaux, l’association entre la musique des machines et les clubs n’intervenant qu’après coup…
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Dans le dernier numéro, nous évoquions les « grands récits » sur l’histoire des musiques électroniques. Parmi les plus récurrents, on trouve les anecdotes qui montrent comment telle machine a permis l’invention d’un son, ou à l’inverse, comment son détournement a eu pour conséquence un style nouveau. Pourtant, si l’on y fait bien attention, les rapports entre les programmes inscrits dans les machines et la créativité des musiciens ne sont jamais très clairs. En général, ces anecdotes permettent surtout d’insister sur le génie des inventeurs (comme Robert Moog) ou sur celui des musiciens qui ont su pratiquer le contre-emploi. Pour comprendre ce qu’il s’est vraiment passé, il faut pouvoir regarder les machines de plus près, comprendre leur fonctionnement intrinséque. Après avoir interrogé dans notre numéro 5 le rôle des presets dans la composition, le musicien allemand Stefan Goldmann nous propose aujourd’hui un article qui se présente comme la suite logique de ce questionnement poétique. Il s’y intéresse, en effet, au détail des relations entre les programmes inscrits dans les technologies et les artistes, entre les conditionnements et les (supposés) détournements. Goldmann nous fait redécouvrir ce que la musique électronique a de particulier : rencontre entre des influences musicales « organiques » et la rigidité des outils ; manière de composer dans la répétition ; jeu autour de l’indépendance entre les timbres et les séquences ; etc. D’après lui, la musique électronique, dans ses répétitions mêmes, nous apprend à nous rendre attentif aux nuances. Il remet au passage quelques idées à leur place : le manque de moyens des premiers producteurs house et techno n’explique pas grand-chose de leurs inventions, les outils électroniques sont souvent plus déterminés qu’ils n’en ont l’air, mais aussi – et c’est plus audacieux – la musique électronique serait indépendante de ses contextes sociaux, l’association entre la musique des machines et les clubs n’intervenant qu’après coup…

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