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Le bien commun comme main invisible. Le leg de Machiavel à la gestion publique

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2008. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : RésuméLe management public a été dominé par la quête de l’efficience et nous laisse sans réponse aux questions fondamentales de l’éthique. Cet article entend montrer que la pensée de Machiavel peut nous apporter une conception et des outils quant à la manière de gouverner une société qui sont 1) en ligne avec les plus récents apports de la recherché en évolutionnisme institutionnel, et 2) approprié à la prise de décision complexe. Le bien commun, concept central de la pensée de Machiavel, apparaît comme jouant le rôle d’une main invisible qui réduit les coûts de transaction, et la clef de voûte d’une pensée sur la gestion des affaires publiques. Cette analyse est illustrée par une étude comparative de deux projets d’infrastructure de traversée des Alpes: AlpTransit en Suisse et la liaison Lyon – Turin entre la France et l’Italie. On conclut sur une proposition de mise à jour du programme de recherche en management public permettant de conjuguer effectivité (légitimité des fins) et efficience dans la mise en œuvre. Résumé à l’intention des praticiensLes théories et autres réformes générales de la gestion publique ont toujours été dominées par la recherche de l’efficience, telle une quête du Saint Graal. Je soutiens que ces réformes n’ont pas tenu leurs promesses et nous laissent sans réponse aux questions fondamentales de l’éthique : bien faire les choses ne permet pas de répondre à la question des faire les bonnes choses. La principale raison à cela est une profonde méprise quant à la nature même du processus de changement en cours, qui rend inapproprié tout type de solution universelle. Un tel changement est intervenu à l’époque de la Renaissance et Machiavel nous a légué une vision exhaustive de la façon de diriger dans un monde en évolution et incertain. Cet article présente en quoi consiste l’héritage méconnu de Machiavel et applique son enseignement à l’analyse de deux grands projets d’infrastructures publiques. Il conclut sur ce qui doit être mis à jour dans le programme de recherche en management public pour faire face aux défis de notre époque, qui exigent un retour aux sources de la philosophie politique classique.Abrégé : The common good as an invisible hand: Machiavelli’s legacy to public managementPublic management has been dominated by the quest for efficiency and has left us with fundamental ethical questions that remain unresolved. It is argued that Machiavellian thought may provide us with concepts and tools applicable to ruling societies confronted with uncertainties and change that are (1) in line with the most recent insights into institutional evolution and (2) appropriate to solve complex decision-making problems. The common good — a central concept of Machiavelli’s thought — appears to be an invisible hand that lowers the transaction costs and acts as the keystone of complex public affairs thinking. This analysis is illustrated by a comparative case study of the two management projects of infrastructure crossing the Alps, the AlpTransit in Switzerland, and the Lyon Torino Link. It concludes with a proposal to upgrade the research program in public management that allows effectiveness (legitimacy of the ends) and effectiveness in its implementation. Points for practitionersThe mainstream of public management theories and reform has been dominated by the quest of efficiency as a Holy Grail. I argue that theses reforms didn’t deliver with their promises and left us with fundamental ethical questions unresolved: doing things right do not answer to the question of doing the right things. The main reason is a profound misunderstanding of the very nature of the ongoing change process that makes any kind one size fits all recipes inappropriate. Such a sea change occurred in the Renaissance era and Machiavelli bequeathed us a comprehensive understanding of how to rule a public body in a changing and uncertain world. I explain Machiavelli’s misunderstood legacy and apply his teaching to analyzing two huge management projects of public infrastructures. I conclude on what has to be upgrade in the research programmes in public management to confront with the challenges of our era that call for a back to basics of classical political philosophy.
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RésuméLe management public a été dominé par la quête de l’efficience et nous laisse sans réponse aux questions fondamentales de l’éthique. Cet article entend montrer que la pensée de Machiavel peut nous apporter une conception et des outils quant à la manière de gouverner une société qui sont 1) en ligne avec les plus récents apports de la recherché en évolutionnisme institutionnel, et 2) approprié à la prise de décision complexe. Le bien commun, concept central de la pensée de Machiavel, apparaît comme jouant le rôle d’une main invisible qui réduit les coûts de transaction, et la clef de voûte d’une pensée sur la gestion des affaires publiques. Cette analyse est illustrée par une étude comparative de deux projets d’infrastructure de traversée des Alpes: AlpTransit en Suisse et la liaison Lyon – Turin entre la France et l’Italie. On conclut sur une proposition de mise à jour du programme de recherche en management public permettant de conjuguer effectivité (légitimité des fins) et efficience dans la mise en œuvre. Résumé à l’intention des praticiensLes théories et autres réformes générales de la gestion publique ont toujours été dominées par la recherche de l’efficience, telle une quête du Saint Graal. Je soutiens que ces réformes n’ont pas tenu leurs promesses et nous laissent sans réponse aux questions fondamentales de l’éthique : bien faire les choses ne permet pas de répondre à la question des faire les bonnes choses. La principale raison à cela est une profonde méprise quant à la nature même du processus de changement en cours, qui rend inapproprié tout type de solution universelle. Un tel changement est intervenu à l’époque de la Renaissance et Machiavel nous a légué une vision exhaustive de la façon de diriger dans un monde en évolution et incertain. Cet article présente en quoi consiste l’héritage méconnu de Machiavel et applique son enseignement à l’analyse de deux grands projets d’infrastructures publiques. Il conclut sur ce qui doit être mis à jour dans le programme de recherche en management public pour faire face aux défis de notre époque, qui exigent un retour aux sources de la philosophie politique classique.

The common good as an invisible hand: Machiavelli’s legacy to public managementPublic management has been dominated by the quest for efficiency and has left us with fundamental ethical questions that remain unresolved. It is argued that Machiavellian thought may provide us with concepts and tools applicable to ruling societies confronted with uncertainties and change that are (1) in line with the most recent insights into institutional evolution and (2) appropriate to solve complex decision-making problems. The common good — a central concept of Machiavelli’s thought — appears to be an invisible hand that lowers the transaction costs and acts as the keystone of complex public affairs thinking. This analysis is illustrated by a comparative case study of the two management projects of infrastructure crossing the Alps, the AlpTransit in Switzerland, and the Lyon Torino Link. It concludes with a proposal to upgrade the research program in public management that allows effectiveness (legitimacy of the ends) and effectiveness in its implementation. Points for practitionersThe mainstream of public management theories and reform has been dominated by the quest of efficiency as a Holy Grail. I argue that theses reforms didn’t deliver with their promises and left us with fundamental ethical questions unresolved: doing things right do not answer to the question of doing the right things. The main reason is a profound misunderstanding of the very nature of the ongoing change process that makes any kind one size fits all recipes inappropriate. Such a sea change occurred in the Renaissance era and Machiavelli bequeathed us a comprehensive understanding of how to rule a public body in a changing and uncertain world. I explain Machiavelli’s misunderstood legacy and apply his teaching to analyzing two huge management projects of public infrastructures. I conclude on what has to be upgrade in the research programmes in public management to confront with the challenges of our era that call for a back to basics of classical political philosophy.

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