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Pourquoi les salariés publics et privés japonais ne reconnaissent-ils pas l’existence des inégalités entre les sexes ?

Par : Contributeur(s) : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2018. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : En dépit de l’augmentation notable du pourcentage de femmes dans la population active japonaise au cours de ces trente dernières années, les inégalités entre les femmes et les hommes en matière de revenu et d’emploi ont subsisté. Le manque de conscience des inégalités femmes-hommes au sein de la société constitue un problème crucial. Notre étude a pour but d’explorer les facteurs, en particulier les normes culturelles et les pratiques de management japonais, qui empêchent les salariés des secteurs public et privé de reconnaître l’existence d’inégalités entre les sexes. Les données recueillies de 1999 à 2011 dans le cadre de l’enquête sur la vie active ont été utilisées pour réaliser une analyse empirique. Notre étude montre qu’en dépit de l’absence de différences significatives dans la manière dont les salariés du secteur public et leurs homologues du secteur privé considèrent les inégalités femmes-hommes, les facteurs influençant leur conscience de ces inégalités diffèrent. Le présent article examine également les enseignements de nos observations en ce qui concerne les mesures nécessaires pour favoriser l’égalité entre les sexes au sein de la main-d’œuvre japonaise.Remarque à l’intention des praticiensConsidérée dans une perspective mondiale, l’égalité femmes-hommes au travail est très faible au Japon. Malgré l’existence d’écarts significatifs entre les hommes et les femmes, l’enquête sur la vie active menée entre 1999 et 2011 a révélé que 32,4 % des 9231 salariés interrogés avaient répondu qu’un traitement différencié des femmes et des hommes fondé sur le sexe dans le monde du travail japonais était « juste » ou « plutôt juste ». L’examen de ces données dans le cadre de la présente étude a permis d’établir que la conscience des inégalités entre les sexes ne présentait pas de différence significative chez les employés du secteur public et chez ceux du secteur privé. De plus, alors que les pratiques japonaises spécifiques en matière de management exercent une influence sur la perception des inégalités hommes-femmes par les salariés du secteur privé, cette incidence ne se vérifie pas chez les salariés du secteur public.Abrégé : What prevents public and private workers in Japan from recognizing gender inequality?Although the percentage of women in Japan’s workforce has increased substantially over the last 30 years, gender inequality in terms of income and position has persisted. A major problem is the lack of consciousness around gender inequality in society. Our study aims to explore the factors, particularly the Japanese style of management and cultural norms, that prevent workers in the public and private sectors from recognizing gender inequality. The Working Life Survey data collected from 1999 to 2011 were used for empirical analysis. The research finds that while there are no significant differences in the perceptions of gender inequality between public workers and their private counterparts, the factors influencing their consciousness of gender inequality do differ. The article also discusses the implications of our findings for efforts to promote gender equality throughout the Japanese workforce.Points for practitionersGender equality in the Japanese workplace is considerably low in a global context. Despite substantial gender gaps, the Working Life Survey of 1999–2011 reveals that 32.4% of 9231 workers answered that different treatment based on gender in Japanese workplaces is ‘‘fair’’ or ‘‘almost fair.’’ Examining these data, the study finds that there are no significant differences in the consciousness of gender inequality between public workers and their private counterparts. In addition, while distinctive Japanese management practices are influential on private workers’ consciousness of gender inequality, they do not affect that of public workers.
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En dépit de l’augmentation notable du pourcentage de femmes dans la population active japonaise au cours de ces trente dernières années, les inégalités entre les femmes et les hommes en matière de revenu et d’emploi ont subsisté. Le manque de conscience des inégalités femmes-hommes au sein de la société constitue un problème crucial. Notre étude a pour but d’explorer les facteurs, en particulier les normes culturelles et les pratiques de management japonais, qui empêchent les salariés des secteurs public et privé de reconnaître l’existence d’inégalités entre les sexes. Les données recueillies de 1999 à 2011 dans le cadre de l’enquête sur la vie active ont été utilisées pour réaliser une analyse empirique. Notre étude montre qu’en dépit de l’absence de différences significatives dans la manière dont les salariés du secteur public et leurs homologues du secteur privé considèrent les inégalités femmes-hommes, les facteurs influençant leur conscience de ces inégalités diffèrent. Le présent article examine également les enseignements de nos observations en ce qui concerne les mesures nécessaires pour favoriser l’égalité entre les sexes au sein de la main-d’œuvre japonaise.Remarque à l’intention des praticiensConsidérée dans une perspective mondiale, l’égalité femmes-hommes au travail est très faible au Japon. Malgré l’existence d’écarts significatifs entre les hommes et les femmes, l’enquête sur la vie active menée entre 1999 et 2011 a révélé que 32,4 % des 9231 salariés interrogés avaient répondu qu’un traitement différencié des femmes et des hommes fondé sur le sexe dans le monde du travail japonais était « juste » ou « plutôt juste ». L’examen de ces données dans le cadre de la présente étude a permis d’établir que la conscience des inégalités entre les sexes ne présentait pas de différence significative chez les employés du secteur public et chez ceux du secteur privé. De plus, alors que les pratiques japonaises spécifiques en matière de management exercent une influence sur la perception des inégalités hommes-femmes par les salariés du secteur privé, cette incidence ne se vérifie pas chez les salariés du secteur public.

What prevents public and private workers in Japan from recognizing gender inequality?Although the percentage of women in Japan’s workforce has increased substantially over the last 30 years, gender inequality in terms of income and position has persisted. A major problem is the lack of consciousness around gender inequality in society. Our study aims to explore the factors, particularly the Japanese style of management and cultural norms, that prevent workers in the public and private sectors from recognizing gender inequality. The Working Life Survey data collected from 1999 to 2011 were used for empirical analysis. The research finds that while there are no significant differences in the perceptions of gender inequality between public workers and their private counterparts, the factors influencing their consciousness of gender inequality do differ. The article also discusses the implications of our findings for efforts to promote gender equality throughout the Japanese workforce.Points for practitionersGender equality in the Japanese workplace is considerably low in a global context. Despite substantial gender gaps, the Working Life Survey of 1999–2011 reveals that 32.4% of 9231 workers answered that different treatment based on gender in Japanese workplaces is ‘‘fair’’ or ‘‘almost fair.’’ Examining these data, the study finds that there are no significant differences in the consciousness of gender inequality between public workers and their private counterparts. In addition, while distinctive Japanese management practices are influential on private workers’ consciousness of gender inequality, they do not affect that of public workers.

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