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Logos, logique et « sigétique »

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2007. Sujet(s) : Ressources en ligne : Abrégé : RésuméCet article entend revenir sur le rôle exact que joue, dans le néopositivisme comme dans la phénoménologie heideggérienne, le rapport entre le langage et le silence dans le cadre des projets respectifs d’un « dépassement de la métaphysique ». À la conception purement logique du silence dans le néopositivisme répond chez le premier Heidegger, la brisure du langage apophantique par un silence enraciné dans certains phénomènes existentiaux comme l’angoisse et, chez le Heidegger du début des années 1930, le silence inaugural précédant la fondation événementielle du langage par les poètes qui accueillent la parole des dieux pour la transmettre au peuple. Si cette dernière conception du langage s’apparente à certains égards à la signification vétérotestamentaire du logos theoû, le Heidegger des Beiträge zur Philosophie (1936-1938) conçoit le rapport entre le silence et le langage selon le schéma à la fois non-philosophique et non-biblique de la « sigétique ». Nous entendons montrer jusqu’à quel point cette notion heideggérienne peut être lue comme une référence à la pensée gnostique et dans quelle mesure elle se distingue néanmoins du système de la gnose ancienne.Abrégé : This article intends to return to the exact role played, in neopositivism as in Heideggerian phenomenology, by the relation between language and silence within the framework of respective projects of « overcoming metaphysics ». Neopositivism’s purely logical conception of silence finds a reply, in the early Heidegger, in the fissure of apophantic language by a silence rooted in certain existential phenomena, such as anxiety, and, in the Heidegger of the early 1930’s, the inaugural silence preceding the factual foundation of language by the poets who receive the word of gods in order to transmit it to people. If this last conception of language in certain respects resembles the Old Testament signification of logos theoû, the Heidegger of the Beiträge zur Philosophie (1936-38) conceives of the relation between silence and language according to the simultaneously non-philosophical and non-biblical schema of « sigetics ». We intend to show the extent to which this Heideggerian notion may be read as a reference to gnostic thought and the degree to which it is nonetheless distinct from the ancient system of gnosis.
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RésuméCet article entend revenir sur le rôle exact que joue, dans le néopositivisme comme dans la phénoménologie heideggérienne, le rapport entre le langage et le silence dans le cadre des projets respectifs d’un « dépassement de la métaphysique ». À la conception purement logique du silence dans le néopositivisme répond chez le premier Heidegger, la brisure du langage apophantique par un silence enraciné dans certains phénomènes existentiaux comme l’angoisse et, chez le Heidegger du début des années 1930, le silence inaugural précédant la fondation événementielle du langage par les poètes qui accueillent la parole des dieux pour la transmettre au peuple. Si cette dernière conception du langage s’apparente à certains égards à la signification vétérotestamentaire du logos theoû, le Heidegger des Beiträge zur Philosophie (1936-1938) conçoit le rapport entre le silence et le langage selon le schéma à la fois non-philosophique et non-biblique de la « sigétique ». Nous entendons montrer jusqu’à quel point cette notion heideggérienne peut être lue comme une référence à la pensée gnostique et dans quelle mesure elle se distingue néanmoins du système de la gnose ancienne.

This article intends to return to the exact role played, in neopositivism as in Heideggerian phenomenology, by the relation between language and silence within the framework of respective projects of « overcoming metaphysics ». Neopositivism’s purely logical conception of silence finds a reply, in the early Heidegger, in the fissure of apophantic language by a silence rooted in certain existential phenomena, such as anxiety, and, in the Heidegger of the early 1930’s, the inaugural silence preceding the factual foundation of language by the poets who receive the word of gods in order to transmit it to people. If this last conception of language in certain respects resembles the Old Testament signification of logos theoû, the Heidegger of the Beiträge zur Philosophie (1936-38) conceives of the relation between silence and language according to the simultaneously non-philosophical and non-biblical schema of « sigetics ». We intend to show the extent to which this Heideggerian notion may be read as a reference to gnostic thought and the degree to which it is nonetheless distinct from the ancient system of gnosis.

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