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Paul et le judaïsme du second Temple

Par : Type de matériel : TexteTexteLangue : français Détails de publication : 2002. Ressources en ligne : Abrégé : RésuméL’exégèse paulinienne du XXe siècle ayant principalement été le fait des spécialistes de confession protestante, l’article suit les changements opérés et s’attarde sur deux figures qui ont notablement animé et marqué les recherches actuelles, E.P. Sanders et H. Räisänen. Avec sa théorie du nomisme d’alliance, Sanders a sans doute le plus œuvré pour montrer le primat de la christologie dans la sotériologie paulinienne. Si son idée de nomisme d’alliance était vraie, Paul n’aurait jamais pensé que le judaïsme était une religion légaliste. L’apôtre doit bien plutôt y avoir vu un nomisme d’alliance. L’idée de légalisme doit être d’origine plus tardive, et vient de la théologie biblique protestante. Pour Sanders, Paul est un adepte du nomisme d’alliance, qui construit sa sotériologie christologique sur une base juive, et n’a pas voulu critiquer la conduite de la foi juive, le nomisme ; il ne nie pas les croyances juives, mais sa christologie dicte sa sotériologie. Sans nier que Christ soit le centre de la sotériologie de l’apôtre, l’article essaie de voir si Sanders a bien mis en évidence la structure de base de la pensée de Paul et sa relation aux enseignements des écrits du judaïsme du second Temple. La discussion de la théorie de Sanders et de certains de ceux qui ont suivi ses idées, montre que l’idée qu’ils se font du judaïsme du second Temple est trop étroite, et cela a eu pour conséquence de leur faire mal interpréter la relation de Paul au judaïsme de son temps.Abrégé : Pauline exegesis of the past century was generally the work of protestant specialists. This article considers the changes brought about, concentrating on two individuals who had animated and influenced present day research, E.P. Sanders and H. Räisänen. Without doubt, Sanders, with his theory of covenant nomism, had worked the most to show the primacy of Christology in Pauline soteriology. If his idea of covenant nomism were true, Paul would never have thought that Judaism was a legalistic religion. Rather, the apostle must have seen a covenant nomism in it. The idea of legalism must have had a later origin, and comes from protestant biblical theology. For Sanders, Paul is an adept of covenant nomism, which constructed his christological soteriology on a Jewish basis, and he did not want to criticize the conduct of the Jewish faith, nomism. He did not deny Jewish beliefs, but his Christology dictated his soteriology. Without denying that Christ was the center of the apostle’s soteriology, the article tries to see if Sanders clarified the basic structure of Paul’s thought and its relation to the teachings of the writings of Judaism of the second Temple. The discussion of Sander’s theory, and of those who followed his ideas, shows that the idea they have of second Temple Judaism is too narrow, and this had the consequence of leading them to a bad interpretation of the relation of Paul to the Judaism of his time.
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RésuméL’exégèse paulinienne du XXe siècle ayant principalement été le fait des spécialistes de confession protestante, l’article suit les changements opérés et s’attarde sur deux figures qui ont notablement animé et marqué les recherches actuelles, E.P. Sanders et H. Räisänen. Avec sa théorie du nomisme d’alliance, Sanders a sans doute le plus œuvré pour montrer le primat de la christologie dans la sotériologie paulinienne. Si son idée de nomisme d’alliance était vraie, Paul n’aurait jamais pensé que le judaïsme était une religion légaliste. L’apôtre doit bien plutôt y avoir vu un nomisme d’alliance. L’idée de légalisme doit être d’origine plus tardive, et vient de la théologie biblique protestante. Pour Sanders, Paul est un adepte du nomisme d’alliance, qui construit sa sotériologie christologique sur une base juive, et n’a pas voulu critiquer la conduite de la foi juive, le nomisme ; il ne nie pas les croyances juives, mais sa christologie dicte sa sotériologie. Sans nier que Christ soit le centre de la sotériologie de l’apôtre, l’article essaie de voir si Sanders a bien mis en évidence la structure de base de la pensée de Paul et sa relation aux enseignements des écrits du judaïsme du second Temple. La discussion de la théorie de Sanders et de certains de ceux qui ont suivi ses idées, montre que l’idée qu’ils se font du judaïsme du second Temple est trop étroite, et cela a eu pour conséquence de leur faire mal interpréter la relation de Paul au judaïsme de son temps.

Pauline exegesis of the past century was generally the work of protestant specialists. This article considers the changes brought about, concentrating on two individuals who had animated and influenced present day research, E.P. Sanders and H. Räisänen. Without doubt, Sanders, with his theory of covenant nomism, had worked the most to show the primacy of Christology in Pauline soteriology. If his idea of covenant nomism were true, Paul would never have thought that Judaism was a legalistic religion. Rather, the apostle must have seen a covenant nomism in it. The idea of legalism must have had a later origin, and comes from protestant biblical theology. For Sanders, Paul is an adept of covenant nomism, which constructed his christological soteriology on a Jewish basis, and he did not want to criticize the conduct of the Jewish faith, nomism. He did not deny Jewish beliefs, but his Christology dictated his soteriology. Without denying that Christ was the center of the apostle’s soteriology, the article tries to see if Sanders clarified the basic structure of Paul’s thought and its relation to the teachings of the writings of Judaism of the second Temple. The discussion of Sander’s theory, and of those who followed his ideas, shows that the idea they have of second Temple Judaism is too narrow, and this had the consequence of leading them to a bad interpretation of the relation of Paul to the Judaism of his time.

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